Société
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L’éducation burkinabè est secouée depuis des semaines par des mouvements de grèves d’élèves et d’enseignants. A compter du lundi 27 novembre prochain, ces derniers entameront une cessation de travail de 96h.
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A l’initiative de quinze organisations syndicales, l’éducation sera à nouveau paralysée dès la semaine prochaine. Du sit-in, elles passent à une grève de 96 heures à compter du 27 novembre 2017pour dénoncer « le dilatoire » du gouvernement. « Trop, c’est trop. Le gouvernement à trop fait dans le dilatoire, et aujourd’hui les travailleurs de l’éducation et de la recherche sont très remontés. Depuis l’année passée, nous avons eu des accords signés çà et là pour octroyer des avantages dans la fonction publique. Mais on laisse notre corps à part comme s’il n’était pas important. Nous sommes déterminés à continuer la lutte jusqu’à la satisfaction totale de notre plateforme revendicative », a prévenu le coordonnateur national des syndicats de l’éducation, Windyam Zongo.
A l’origine de ce débrayage, la non satisfaction de la plateforme minimale dont les pois sont : l’adoption d’un statut valorisant des personnels de l’éducation et de la recherche ; amélioration de l’accès à l’éducation par la construction et l’équipement d’infrastructures éducatives adéquates, effectivité de la gratuité de l’éducation de base, développement de l’éducation préscolaire, amélioration des conditions de travail pour une plus grande efficacité du système éducatif, revalorisation de la fonction enseignante. La plateforme remise le 5 octobre 2016 attend toujours d’être résolue par le gouvernement.
Notons qu’avant cette grève, les enseignants observaient un sit-in de manière continue chaque jeudi de 7 h à 10 h depuis le 9 novembre dernier.
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