Société
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Photo illustrative
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L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a auditionné des migrants évacués de Libye, entre le 15 et le 18 novembre derniers, au Niger. Le but est d’enclencher la procédure consistant à offrir une terre d’accueil pour ceux qui sont vraiment dans le besoin pour raisons de violation de droits de l’Homme, viol, torture, détention arbitraire…
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Cette mission d’audition à Niamey fait suite à celle effectuée, plus tôt, en octobre, au Tchad.
Ils étaient au nombre de 72 à être auditionnés au Niger. Parmi eux, 47 ont été sélectionnés en plus de 25 migrants soudanais et érythréens ramenés de Libye (suite au reportage filmant la vente de migrants comme esclaves). Pour Pascal Brice, directeur de l’Ofpra, les premiers migrants seront réinstallés en France s’ils sont déclarés conformes aux contrôles de sécurité du ministère français de l’Intérieur, d’ici janvier 2018.
En octobre, environ 240 Centrafricains et Soudanais avaient été entendus au Tchad.
La France dit vouloir accueillir environ 3 000 demandeurs d’asile, à partir du Niger et du Tchad, d’ici 2019.
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