Société
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Le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire a appris avec une vive émotion et une grande indignation que des migrants, issus d’Afrique Subsaharienne, sont vendus aux enchères comme esclaves en Lybie.
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La République de Côte d’Ivoire considère que cette pratique d’une autre époque, d’un passé lointain et peu glorieux, constitue une grave violation des droits de l’homme, des libertés individuelles et de la dignité humaine.
Le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire interpelle les autorités Libyennes, l’Union Africaine, l’Organisation Internationale pour les Migrations, les Nations Unies et l’ensemble de la communauté internationale, sur l’impérieuse nécessité que soit diligentée une enquête, pour faire toute la lumière sur cette pratique ignoble et situer les responsabilités.
La Côte d’Ivoire, hôte du 5ème Sommet UA-UE, les 29 et 30 novembre prochains à Abidjan, prendra toutes les dispositions, en relation avec les commissions de l’UA, de l’UE et l’ensemble des pays membres, pour que la question libyenne soit inscrite en bonne place de l’ordre du jour qui sera examiné à ce Sommet.
Fait à Abidjan, le 18 novembre 2017
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Clement Gavi |
Samedi, 25 Novembre 2017
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'Le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire interpelle les autorités Libyennes, l’Union Africaine, l’Organisation Internationale pour les Migrations, les Nations Unies et l’ensemble de la communauté internationale, sur l’impérieuse nécessité que soit diligentée une enquête, pour faire toute la lumière sur cette pratique ignoble et situer les responsabilités.'
Dans cette perspective, dans quelles mesures, la situation du Zimbabwe où Mugabé à 93 ans et après 37 ans de pouvoir n'a pas toujours pas compris la nécessité du sens des mesures et la retenue de soi, celle du Togo où Faure Gnassingbé après plus de 50 ans de pouvoir cumulés entre son père et lui-même, et après l'assassinat en 2005 de centaines de personnes et où des centaines d'autres sont aujourd'hui réfugiés ici et là, refuse d'entendre la raison, celle du Burundi où Nkurunziza après 10 de pouvoir n'est toujours pas satisfait et où des centaines sont aujourd'hui réfugiés ici et là, sans oublier les deux Congo, etc, etc sont des ces tristes réalités qui éclairent en quelques manières, 'la pratique ignoble' notée en Libye?
Pourquoi fuient-ils l'Afrique? Pourquoi ne peuvent-ils pas s'y s'imaginer un horizon, un rivage meilleur?
Les responsabilités elle sont en Afrique et s'enracinent principalement dans la personnalité des dirigeants Africains et leurs conseils. Car, malgré la souffrance que représente la dictature Faure Gnassingbé au peuple Togolais, il semble ignorer cette souffrance qui ne cesse de s'exprimer dans les rues, Faure Gnassingbé appelle lui aussi à faire la lumière sur cette autre douleur donnée en Libye.
Je crois que une méditation de la pensée suivante de Blaise Pascal est instructive:
'Que l'homme, étant revenu à soi, considère ce qu'il est au prix de ce qui est.'
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Clement Gavi |
Lundi, 20 Novembre 2017
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Comment rendre compte d'une telle situation sans tenir compte des structures respectives? C'est à dire, dans quelles mesures, ce qui est donné en ce moment au Zimbabwe, au Togo, etc où, par le fait des dirigeants, les peuples semblent être condamnés au désespoir, est en quelques manières, une lumière qui éclair le drame observé en Libye?
Quelle enquête face à un tel drame qui rappelle un autre, celui de l'esclavage? Quelle enquête si ce n'est celle qui sonde l'abîme de la misère du cœur.
Quelle enquête? Si ce n'est celle qui rappelle à l'homme qu'il est comme cette feuille soumis au déterminismes mais, pas comme la feuille, il est donné dans sa nature intelligible, la capacité de s'extraire du déterminisme pour se constituer en liberté?
Quelle enquête? Si ce n'est celle qui ouvre les cœurs pour qu'ils sentent l'odeur de la souffrance, cette souffrance qui pousse des millions vers le drame.
Quelle enquête? Si ce n'est la pitié. Cette capacité à avoir pitié qui fait terriblement défaut et qui fait qu'aujourd'hui au Togo comme au Zimbabwe et ailleurs, des millions doivent souffrir, parce que quelques uns ne peuvent pas avoir assez, parce qu'ils ont une conception quantitative bizarre.
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