Environement
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En marge des négociations pour le renforcement et la mise en œuvre de l’Accord de Paris qui se tiennent à Bonn en Allemagne depuis le 06 Novembre, une journée spéciale ‘’African Day’’ été réservée aux actions et perspectives de l’Afrique pour tacler les phénomènes de changements climatiques. A cet effet, une conférence de haut niveau de l’Union Africaine a eu lieu au cours de cette journée de mercredi 15 Novembre, présidée par le chef d’Etat Guinée Alpha Condé président en exercice de l’Union Africaine.
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Il avait à ses côtés Dénis Sassou N’Guesso du Congo Brazza, qui préside également la section climat du Bassin du Congo et un parterre de ministres d’Etats Africains. «Nous devons aussi noter que pour cette journée de l’Afrique, le Financement des changements climatiques, le renforcement des capacités et du système technique dans la mise en œuvre de l’Accord de Paris en Afrique, demeurent les piliers clés pour un véritable développement neutre en carbone résilient et durable en faveur de nos communautés» a martelé le président de l’Union Africaine dans son allocution.
Selon Alpha Condé, des dispositions de modalités pour apporter du soutien direct aux communautés africaines affectées par les changements climatiques s’imposent et ceci devrait pouvoir se faire dans une dynamique à dimensions multiples dont les soutiens technique et financier sont incontournables. Il n’a pas manqué de «lancer un appel aux partenaires pour soutenir l’Afrique techniquement et financièrement afin de conduire la mise en œuvre des contributions déterminées aux niveaux national et international (CDN)».
La COP21 à Paris a pris des décisions importantes, mais pour le moment nous ne voyons pas d’application concrète relève le président Alpha Condé qui a rebondit sur la question des 100 milliards de dollars US supposés être réunis annuellement par les Etats riches pour accompagner la riposte des pays pauvres vulnérables aux changements climatiques.
«Jusqu’alors je ne pense pas qu’un seul dollar sur les 100 milliards soit disponible…Nous avons adoptés des projets. Mais je ne pense pas qu’un seul de ces projets adoptés depuis mars 2017 à Conakry a été mis en pratique. Alors, nous demandons aux bailleurs de fonds d’être plus pratiques et de nous accompagner.» a conclu le président de l’Union Africaine non pas sans mentionner que l’accès au fonds vert est comme un parcours de combattant.
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