Société
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Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires au discours royal de la Marche verte, à la problématique du chômage au Maroc et aux violences commises contre les professeurs au sein des établissements scolaires.
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+Maroc hebdo+ affirme que « dans Son discours de commémoration de la Marche verte, SM le Roi Mohammed VI a fait référence pour la première fois à autre chose : l'Histoire. La référence faite à cette occasion à une date particulière, est forte de sens : celle du discours de feu SM Mohammed V à Mhamid El Ghizlane, le 25 février 1958 ».
Selon l’hebdomadaire, dans la question de l’intégrité du territoire national, la négociation n’est plus permise, sauf au sujet du plan d’autonomie soumis au Conseil de sécurité en 2007.
Pour +Finances news hebdo+, le Roi a dans son discours « convoqué le passé pour mieux faire comprendre le présent » et, surtout mieux appréhender l’avenir pour résoudre un conflit artificiel « entretenu par les ennemies » du Royaume.
Ce trait d’union entre le passé et le présent permet de « mettre en évidence une constante : la marocanité du Sahara », laquelle « ne peut souffrir d’aucun compromis », souligne la publication,, faisant savoir que cette constante, dont les racines se prolongent loin dans le temps, justifie aujourd’hui la posture du Maroc sur la non négociabilité de son intégrité territoriale.
+Challenge+ estime que la Marche verte, une expression de la volonté politique d’un souverain à laquelle a adhéré tout un peuple, est restée gravée dans la mémoire collective.
« Le père de Nation, feu Mohammed V, a œuvré dès les premières années de l'indépendance pour rétablir la vérité historique. En 1958 et en pleine zone dominée par la colonisation et réintégrée progressivement à la mère patrie, le sultan libérateur a tenu à exprimer sa volonté de lutter pour que l’indépendance soit entière et indivisible », précise-t-il.
Abordant la problématique du chômage au Maroc, +la Vie éco+ affirme qu’en dépit de ce qui a été fait, de ce qui se fait actuellement et de ce qui est annoncé, l’économie marocaine n’arrive toujours pas à trouver le bon rythme pour créer suffisamment d’emplois.
Selon l’hebdomadaire, le problème n’est pas tant dans le nombre de chômeurs au Maroc, mais dans leur profil, car, explique-t-il, sur les 1.236.000 chômeurs, presque un million sont en fait des diplômés et de jeunes.
Cette situation doit inquiéter davantage et interpeller les décideurs, d’autant plus que ces diplômés ont couté à l‘Etat, au contribuable marocain entre 160.000 et 200.000 DH chacun, relève-t-il.
+Al Alam+ revient sur les violences commises contre les professeurs dans les établissements scolaires. Le quotidien affirme que jusqu’à nos jours, il n’y a que des réactions émotionnelles qui expriment un sentiment de solidarité et de sympathie avec les professeurs touchés par l’ampleur de la violence au sein des établissements scolaires, alors qu’en fait, ce phonème aurait exigé une approche responsable et profonde de toutes les parties.
Le gouvernement aurait dû accorder à ce phénomène l’attention qu’il fallait, notamment la constitution d’une commission d’experts qui serait chargée de réaliser une étude approfondie de ce phénomène et de proposer les solutions appropriées, déplore-t-il, estimant que cette question concerne les autorités gouvernementales chargées de l’éducation, le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, les syndicats, les associations de parents d’élèves, les centres de recherches et d’études et les organisations de la société civile.
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