Société
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Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent leurs Unes à divers sujets notamment le discours royal à l'occasion de la Marche verte, la crise des retraites et les violences commises contre les professeurs dans les établissements scolaires.
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Abordant le discours royal de la Marche verte, +Al Alam+ affirme que ce discours est plein de significations et de messages, qui rassurent et nourrissent la confiance dans les esprits des Marocains quant à la voie que notre pays a empruntée concernant le différend autour du Sahara marocain.
Les messages contenus dans ce discours sont destinés à toutes les parties, aussi bien aux séparatistes sur le territoire algérien qu’à la communauté internationale, estime la publication, précisant que le Maroc est engagé dans les efforts onusiens visant à trouver une solution juste et durable à ce conflit.
« Liberté, dignité et justice sociale », est le mot d’ordre du discours de la Marche verte, et qui illustre l’engagement exprimé par le Roi, relève de son côté Al Ittihad Al ichtiraki.
Dans la plupart de ses messages, le Souverain a exprimé ce slogan et s’est empressé de le traduire sur le terrain par des projets, des réformes et des initiatives, ainsi que par un diagnostic exhaustif, une critique des mauvais comportements et une motivation des institutions constitutionnelles, économiques et sociales, constate-t-il, appelant à ce que les chantiers des différents niveaux soient fondés sur ce slogan.
+L’Economiste+ aborde la réforme des retraites. Le débat sur la crise des retraites « ne s’est pas invité ex nihilo », constate le journal.
« Il aura compté avec quelques bizarreries statutaires qui auront accéléré la dégradation de la situation financière. Le taux de remplacement a représenté, à ce titre, l’une des aberrations flagrantes. Jusqu’à ce que la dernière réforme y mette fin, les fonctionnaires pouvaient prétendre à une pension équivalente à leurs derniers salaires. Une usine à gaz et injustice alors qu’une entreprise ne pourrait se permettre un tel avantage du moins dans le régime de base, celui de la CNSS", écrit-il.
+Assabah+ revient sur les violences commises contre les professeurs dans les salles de classes. Revenant sur le dernier acte de violence commis par un élève contre son professeur à Ouarzazate, le quotidien arabophone affirme que l’image de l’école a été ébréchée, que les valeurs de l’amour et du respect ont disparu et que les établissements scolaires sont ainsi devenus des lieux pour agresser les professeurs et un espace où se déchainent la drogue, le harcèlement sexuel et d’autres formes de délinquance.
Ce crime d’Ouarzazate cache le « non-dit » et annonce un effondrement des valeurs de la société, déplore-t-il, appelant à punir sévèrement cet élève afin qu’il serve d’exemple aux autres.
L’agression d’Ouarzazate, et d’autres cas similaires dans d’autres villes, dénotent un écroulement horrible de notre édifice de l’éducation et des valeurs, note +Bayane Al Yaoum+, appelant toutes les parties prenantes, Etat, personnels de l’éducation, société civile et familles, à sauver l’école et la jeunesse d’un précipice désastreux.
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