Société
|
|
|
La semaine passée, les violences de gendarmes contre des journalistes a fait une dizaine de blessés. Une manifestation de ces derniers visant à dénoncer les violences de forces de l’ordre contre eux a eu lieu à Kaloum, le quartier administratif et des affaires de Conakry le mardi dernier.
|
|
Des centaines de journalistes de la presse privée que publique étaient dans les rues pour dire non aux violences des gendarmes à leur encontre. Alors qu’ils soutenaient un confrère, le directeur du groupe privé de radio et télévision Gangan, Abdoubacar Camara, en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie, une dizaine d’entre eux ont été passé à tabac par des gendarmes et leur matériel détruit. Les violences ont fait des blessés le 31 octobre dernier.
La marche “de la colère”, était aussi pour dénoncer le silence de la Haute autorité de la communication (HAC) devant ces violences. Les manifestants accusent la présidente de l’institution, Martine Condé “d’indifférence” et d’“arrogance”.
Il faut rappeler que le directeur du groupe privé de radio et télévision Gangan, Abdoubacar Camara est gardé à vue suite à des rumeurs évoquant le décès du président guinéen Alpha Condé qu’auraient relayées son groupe de presse.
|
|
