Société
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Les quotidiens maliens de ce mercredi parlent notamment de la fièvre électorale qui gagne les états-majors politiques des partis sans oublier la sécurité qui est quasi présente dans l’actualité malienne.
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‘’L’ADEMA aura-t-elle sont candidat en 2018 ?’’, s’interroge le quotidien les Echos, réputé proche de l’ancien parti au pouvoir (1992-2002).
Le journal explique qu’en tout cas la question est sur toutes les lèvres et risque de provoquer des divisions au sein du parti de l’ancien président Alpha Oumar Konaré.
Sur le même sujet, l’Indépendant, un autre quotidien privé écrit en manchette : ‘’le maire de Sikasso, Kalfa Sanogo à propos de la présidentielle de 2018 : le peuple ADEMA doit bousculer le comité exécutif pour qu’on trouve un candidat digne de ce nom.’’
M. Sanogo justement a déclaré la candidature à la candidature du partie de l’Abeille (ADEMA) pour la présidentielle de 2018.
La position du maire de Sikasso est on ne peut plus claire : ‘’ça suffit ! Nous voulons avoir notre propre candidat. Et donc, c’est le peuple ADEMA qui va bousculer et aller droit au but. Je suis convaincu de ça, ‘’ déclare Kalfa Sanogo dans le quotidien.
Le Républicain aussi parle d’élections, mais d’une échéance beaucoup plus rapprochée : les élections régionales du 17 décembre 2017.
‘’Maire du district de Bamako, qui succédera à Adama Sangaré ?’’, c’est le titre qui barre la une du journal.
Comme d’autres quotidiens, le Républicain indique la bataille électorale pour gagner Bamako sera très rude : ‘’Adama Sangaré, l’actuel maire du district de Bamako, doit disputer son fauteuil avec les candidats tous sûrs de leurs bonnes étoiles. L’édile issu du parti ADEMA sera l’adversaire de Moussa Mara, l’ancien premier ministre… et maitre Demba Traoré du parti d’opposition URD.’’
Au chapitre sécuritaire, l’Indépendant rapporte que ‘’malgré une situation sécuritaire préoccupante suite à une série d’attaques terroristes, le premier ministre Abdoulaye Idrissa Maiga s’est rendu hier à Soumpi dans le centre du Mali où l’insécurité l’avait empêché de se rendre lundi.’’
Le quotidien public l’Essor qui traite également de cet aspect rapporte des propos du premier ministre sur place : ‘’Nous sommes venus à Soumpi et nous reviendrons chaque fois que c’est nécessaire.’’
Le quotidien l’Indicateur du renouveau qui s’intéresse à la grève de la faim entamée par le chef de file de l’ex-junte le général Sanogo et ses 17 codétenus. Pour le journal, la détentions de ces militaires divise : ‘’ Si pour leurs épouses, le code pénal malien est contre toute détention provisoire dépassant 3 ans, pour d’autres spécialistes estiment que le juge de siège, après avoir estimé que pendant l’audience la question n’a pu être vidée et qu’une prochaine audience sera tenue, peut ordonner un placement en détention en attendant la prochaine audience’’, écrit le journal.
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