Société
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Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’incident mortel survenu hier à Marrakech, la situation du secteur agricole suite au retard des précipitations et la finale de la Ligue des Champions africaines entre le WAC et Al Ahly ce samedi à Casablanca.
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+Le Matin+ rapporte qu’une une personne a été tuée, jeudi soir à Marrakech, après avoir subi des coups de feu de la part de deux individus cagoulés. Selon les autorités locales de la Wilaya de la région de Marrakech-Safi, les investigations privilégient l'hypothèse d’un règlement de compte.
Vers 19H45, une personne a été la cible, dans un café du quartier Chatoui à Marrakech, de coups de feu directs au niveau de la tête, tirés par deux individus cagoulés à bord d'un motocycle, ce qui a entraîné sa mort immédiate, précise la même source, ajoutant que deux autres personnes, qui se trouvaient au même café, ont été blessées par les fragments des balles tirées.
Une enquête a été ouverte par les services de sûreté sous la supervision du parquet général compétent et les recherches et investigations ont été intensifiées pour appréhender les deux agresseurs qui ont pris la fuite.
Au registre agricole, +L’Economiste+ relève que le retard des pluies ne semble pas effrayer tous les opérateurs du secteur agricole. « Certaines zones affichent une sérénité à toute épreuve et mènent les travaux des sols dans l’attente des précipitations pour effectuer les semailles », constate la publication.
Et pour cause, les professionnels approchés par le journal estiment la situation est susceptible de changer du jour au lendemain compte tenu des changements climatiques qui n’épargnent pas le pays. Le risque est d’avoir à gérer soit la sècheresse soit les inondations.
Le journal reste toutefois convaincu que l’année 2018 ne serait pas aussi généreuse en pluies que 2017. Ce qui explique que les prévisions du taux de croissance se situent à peine à 3%, porté par les activités non agricoles avec une progression de 3,6% de leur valeur ajoutée prévue en 2018.
+Les Inspirations Eco+ fait savoir que le ministère de l'Agriculture veut soutenir les agriculteurs désireux de passer à l'énergie solaire. La problématique de surexploitation de l'eau souterraine reste posée, dans le cas où des mesures de contrôle ne seraient pas mises en place.
Malgré la libéralisation des hydrocarbures qui pesaient de tout leur poids sur la Caisse de compensation, et en dépit de toutes les réformes menées à grand coût politique et social pour alléger son impact sur le budget de l'État et sur l'investissement, celle-ci continue de souffrir de l'impact du gaz, toujours subventionné. Cet état de fait est aujourd'hui grevé par un cours du gaz qui atteint des sommets, argue le quotidien.
Au volet sportif, +Al Massae+ indique le Wydad de Casablanca disputera samedi sa troisième finale en Champions League face à la mythique équipe d’Al Ahly qui compte 10 finales et 8 sacres.
L’histoire du WAC avec la Ligue des champions débute en 1992. Il perd sa première confrontation en match aller contre le Real Bamako au Mali (2-1), avant de se rattraper à Casablanca (2-0). Au deuxième tour, les Rouge et blanc imposent le nul au club nigérien Julius Berger FC (0-0), et remportent le match retour au complexe Mohammed V (2-0).
En quarts de finale, le Wydad sort facilement le club zambien Nkana FC, mais tombe en demi-finale face aux Ivoiriens de l’ASEC Mimosas. Un match qui n’est pas de tout repos puisque le Wac s’incline 3-1 à Abidjan avant de se révolter difficilement à domicile (2-0) et s’envoler en finale contre Al Hilal. Contre l’équipe soudanaise, Daoudi et Fertout font l’essentiel (2-0), et au match retour, le Wydad arrache le nul à Khartoum. Le WAC est au sommet de l’Afrique.
La campagne 2017 qui va amener le WAC en finale se déroule dans la douleur. Et pour cause, le WAC gagne, mais son fond de jeu ne convainc personne. Après les phases de groupe, les Casablancais se font des frayeurs contre Mamelodi Sundowns en quarts de finale, avant de pulvériser l’USM Alger (3-1) dans les dernières minutes de la rencontre, rappelle la publication.
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