Société
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En vue de réclamer justice pour tous les martyrs de l’insurrection populaire et de la résistance à la tentative de putsch de septembre 2015, le Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP) appelle à une marche-meeting le samedi 4 novembre.
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Il est prévu une marche-meeting le 4 novembre pour réclamer que justice soit faite aux victimes suite aux évènements du renversement du pouvoir de l’ancien président Blaise Compaoré. Ainsi, le Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP) appelle à une mobilisation. A travers cette manifestation qui aura lieu dès 8 heures (local et GMT) à la place de la Nation à Ouagadougou, il compte faire entendre son point de vue sur le processus judiciaire dudit évènement.
Selon le président dudit mouvement, Chrysogone Zougmoré, "pour notre Mouvement, seule une telle mobilisation permettra de traduire devant la justice et de faire sanctionner tous les commanditaires et auteurs de crimes de sang et de crimes économiques qui ont tant endeuillé notre peuple". Cette mobilisation se veut celle de la lutte contre l’impunité. "Comme à l’habitude, les autorités judiciaires de notre pays attendent les veilles de commémoration pour annoncer à grands renfort de publicité que la justice suit son cours, que des personnes ont été auditionnées et/ou inculpées, etc.", dénonce-t-on au MBDHP.
Rappelons que les procédures judiciaires ouvertes à l’encontre des dignitaires civils et militaires du régime déchu de Blaise Compaoré, pour "assassinat, tentative d’assassinat, complicité d’assassinat", lors des évènements de l’insurrection populaire de fin octobre 2014, n’ont pas encore livrées leurs verdicts. Trois ans après, le mouvement citoyen exige "la justice pour tous les martyrs de l’insurrection populaire et de la résistance à la tentative de putsch de septembre 2015", "l’instruction sérieuse et le jugement de tous les dossiers de crimes impunis" et "l’ouverture de procédures judiciaires sur tous les cas de crimes économiques, l’identification et la saisie des biens et des fonds détournés et des mesures pour le rapatriement des fonds expatriés".
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