Société
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La visite du président Ibrahim Boubacar Keita à Paris est le principal sujet abordé par les quotidiens maliens de ce jeudi.
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« Paix, sécurité, développement : convergence de vues entre les présidents Keita et Macron », écrit en manchette le quotidien public l’Essor ajoutant que les deux chefs d’Etat « ont fait le tour d’horizon de la coopération bilatérale et évoqué le processus de paix dans notre pays, ainsi que la question du G5 Sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
L’Essor souligne aussi que le président a visité le siège de l’UNESCO lors de son passage à Paris.
Le quotidien l’Indépendant s’intéresse à cette même visite mais sous un angle différent de celui de l’Essor.
« Recevant le président IBK à l’Elysée, Macron brandit des menaces contre ceux qui entravent le processus de paix », écrit à sa une le journal qui poursuit en citant le président français : « l’indispensable travail de lutte et sanctions contre tous ceux et toutes celles qui s’opposent au processus de paix d’Alger doit être poursuivi. »
Le journal explique aussi que le président Macron a laissé entendre que la réussite de la force conjointe du G5 Sahel « est une obligation collective. »
Le quotidien Le Républicain fait sa une sur la mort, il y a 4 ans de deux journalistes français dans le nord du Mali.
« Mort de Ghislaine Dupont et Claude Verlon : Quatre ans après, les circonstances restent sombres’’, lit-on dans le journal. Le confrère pointe l’immobilisme dans l’enquête : « Quatre ans après l’assassinat de nos confrères de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon à Kidal, les enquêtes menées en France et au Mali piétinent toujours. Nous ne savons pas encore les circonstances et les motivations de ce double assassinat, même si certains suspects ont été identifiés. Ce qui est sûr, jusqu’à l’aboutissement de ces enquêtes, on continuera de penser que des auteurs, des complices ou des commanditaires sont libres et profitent de l’impunité. »
Au Plan sécuritaire, l’Indépendant écrit : « polémique autour de la mort de militaires détenus en otages par les terroristes, la force française Barkhane confirme du bout des lèvres sa responsabilité dans le raid qui a coûté la vie aux 11 militaires.
Le journal explique : « dans une entrevue, la partie française a indiqué que cette opération visait à détruire un camp d’entrainement des terroristes et ce alors que les reconnaissances lors de la phase préparatoire n’ont permis de déceler la présence de militaires maliens. » Ces propos « induisent la responsabilité de l’opération Barkhane dans la mort des 11 militaires » conclut le journal.
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