Société
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Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires au projet de loi de finances pour 2018 et au conflit entre Palestiniens et Israéliens.
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+Rissalate Al Oumma+ aborde le projet de loi de finances pour 2018, actuellement en discussion au Parlement. Malgré les multiples points positifs que comporte le projet, la publication se demande comment ce projet pourrait être adapté à l’enjeu de passer à un nouveau modèle de développement qui soit en mesure de répondre aux exigences du citoyens, dans quelle mesure les objectifs seraient atteints et les nouveaux efforts produisent un effet concret et positif et dans quel sens seront orientés les investissements publics.
Le gouvernement et les groupes et groupements parlementaires doivent faire preuve de responsabilité et accueillir positivement les propositions et les observations émises au cours des discussions au sein des commissions et lors des séances publiques, estime-t-il, appelant à ce que les interventions et les répliques puissent être conçues de telle manière à améliorer ce texte et le rehausser au niveau de la conjoncture et leurs défis.
Pour +l‘Economiste+, ce projet de loi doit, autant que faire se peut, participer à la redéfinition du modèle économique, un modèle où l’objectif majeur est de créer de vrais emplois.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ revient sur le conflit entre Palestiniens et Israéliens, à la veille de la commémoration du centenaire de la Déclaration Balfour. L’image actuelle de la situation dans la région reflète l’instabilité, relève le journal, déplorant que la Grande Bretagne, qui avait provoqué la plus grande injustice de l’histoire à l’encontre du peuple palestinien, voie dans la Déclaration Balfour un anniversaire qu’il faut célébrer, puisque la Première ministre britannique Theresa May a annoncé que son pays commémorerait avec fierté le centenaire de la Déclaration Balfour, qui exprimait le soutien de Londres à l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif.
Selon le quotidien, les intérêts de l’Occident dans la région du Moyen-Orient ne reconnaissant pas les droits des peuples, seule la construction d’un Etat démocratique où le premier mot reviendrait au citoyen puisse conduire à l’établissement d’un Etat palestinien indépendant, avec Jérusalem pour capitale.
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