Société
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Le budget 2018 du Congo dont la confection est liée aux discussions avec le Fonds monétaire international(FMI), la crise dans le pool où il y a trop d’acteurs avec les intérêts divergents et des ONG des droits de l’homme qui interpellent le gouvernement sur la grève qui prévaut au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) sont les principaux sujets traités ce lundi par la presse congolaise.
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« Parlement : En attendant le budget on mouline les bonnes intentions », titre le bihebdomadaire La Semaine africaine selon qui « La Session budgétaire ouverte par l’Assemblée nationale, le 16 octobre dernier, a été caractérisée par la curiosité de ne pas se tenir en face des chiffres et des faits ».
« Le budget 2018 ne sera en effet débattu qu’après le recadrage +de commun accord+ qu’entend apporter le Fonds monétaire international, actuellement en discussion avec le Congo sur la santé de son économie et la véracité des indicateurs fournis (…) c’est pourquoi la séance a été plutôt une sorte de playback des députés, une simulation et une proclamation de bonnes intentions », souligne l’hebdomadaire.
Sous le titre, ’’Crise dans le département du pool’’, l’hebdomadaire Le Patriote reprend cette déclaration de Chris Antoine Walembeau, membre du ‘’Comité de veille’’ sur ladite crise : « le travail fait par ce Comité de veille pour la pacification de ce département en crise depuis plus d’un an est contrarié par des +forces centrifuges+ opposées à la résolution de cette crise. »
Selon Chris Antoine Walembeau cité toujours par Le Patriote : « il y a trop d’acteurs avec les intérêts divergents au pool ». Walembeau, ajoute la publication, regrette que « cette situation soit un fonds de commerce», au moment où « les groupes armés sont essoufflés, désorganisés et affamés».
Pour sa part, le quotidien Les Dépêches de Brazzaville met le cap sur les droits de l’homme et titre : « Situation au CHU-B : Des ONG interpellent le gouvernement ».
« Une soixantaine d’organisations de la société civile a, dans une déclaration rendue publique le 27 octobre, exhorté le gouvernement à tout mettre en œuvre pour une reprise effective et définitive du travail dans le plus grand établissement sanitaire du Congo où seul un service minimum fonctionne depuis plusieurs semaines, suite à la grève qu’observent les agents depuis début octobre», écrit l’unique quotidien du pays.
Il ajoute : « Tout en relevant le caractère sacré de la personne et le droit aux soins de santé de qualité pour tous, ces ONG ont invité le ministère de la santé à s’impliquer davantage pour résoudre cette situation. »
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