Société
|
|
Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires au limogeage, par le Roi Mohammed VI, de plusieurs responsables, dont des ministres, pour « manquement dans l’exercice de la responsabilité ».
|
+L’Opinion+ écrit que « SM le Roi a déclenché le séisme politique auquel il avait fait allusion dans le discours d’ouverture de l’actuelle année législative. La première secousse a été forte et retentissante : quatre ministres limogés, cinq anciens ministres tombés en disgrâce et exclus de toute responsabilité officielle dans l’avenir, un directeur d’établissement public remercié et le cas de 14 responsables administratifs est en cours de traitement ».
En tant que garant des droits des citoyens et protecteur de leurs intérêts, le Souverain a fait valoir ses prérogatives constitutionnelles et appliqué les dispositions de la loi suprême à l’issue de tout un processus d’investigations et d’une procédure légale qui a mis le doigt sur les dysfonctionnements et arrêté les responsabilités, constate la publication.
Les décisions royales « constituent ainsi le premier signal d’une époque nouvelle faite de sérieux, de responsabilité et du respect du sens du devoir et où la reddition de comptes est la règle », estime-t-il.
Même tonalité chez +L’Economiste+ qui souligne que « la secousse est importante » et « le pays en avait besoin ».
L’intervention royale « respecte strictement » les dispositions constitutionnelles, « dans leur pleine mise en œuvre », constate-t-il.
Les décisions prises par le Souverain « est une première dans la vie politique nationale ! », car s’inscrivant dans le cadre de la corrélation entre responsabilité et reddition de comptes, fait remarquer +Al Ittihad Al Ichtiraki+, pour qui ces décisions « sont à la hauteur du moment », qui « appuient les chantiers de la réforme » et « renforcent l’orientation nationale vers la construction d’un Etat de droit ».
C’est « une leçon à qui en a besoin », affiche en Une +Al Alam+, qui affirme que les décisions royales ont mis le traitement de la situation dans le cadre du « respect de la responsabilité » et de « la rupture avec la culture de l’indifférence ».
Ces décisions ne sont pas la conséquence d’une réaction émotionnelle, mais interviennent dans un contexte institutionnel et légal, consolident les institutions et consacrent le respect de l’Etat de droit, souligne le journal, espérant que les responsables assimileront cette « leçon éloquente », qui réhabilite la gestion de la chose publique.
|
|