Société
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« La diplomatie de la haine », « Mafias algériens », « Allégations rancunières »,… des titres qui ne visent qu’un seul but : dénoncer vigoureusement les propos « immoraux » et « belliqueux » tenus par un ministre algérien à l’encontre du Maroc.
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« La sortie surréaliste, gravissime et immorale du ministre algérien des affaires étrangères où il accuse le Maroc de blanchir l’argent du hachich via ses banques dans le continent africain, ainsi que la RAM de transporter autre chose que des passagers est particulièrement révélatrice de l’état d’esprit dans lequel se trouve le régime algérien, notoirement envieux et volontairement belliqueux », écrit +l’Opinion+ dans son éditorial intitulé « La diplomatie de la haine ».
« Les propos ridicules, irresponsables et haineux » de ce ministre ont été lâchés dans un « accès d’agacement » face aux chefs d’entreprises algériens qui donnent souvent le Maroc en exemple en matière d’implantation économique en Afrique, relève l’éditorialiste.
Pour Assabah, il s’agit d’une politique qui vise le Maroc pour ainsi détourner l’opinion de la crise économique dans laquelle s’enfonce Alger.
Ces propos « irréfléchis » ne peuvent « voiler l’échec politique » en Algérie, fait savoir la publication, soulignant que cette déclaration « fielleuse » est un « outrage » fait aux peuples d’Afrique et l’expression d’une « bassesse intellectuelle » du premier diplomate algérien.
Cette déclaration « téméraire » faite par un ministre contre un pays voisin, le Maroc, dévoile au grand jour la nature des responsables et du pays auxquels on est confrontés, relève pour sa part +Bayane Al Yaoum+.
Le chef de la diplomatie algérienne s’exprimait devant les chefs d’entreprises algériens, qui, connaissant bien la situation économique et financière du Maroc, ne trouvent pas de difficulté à se rendre compte du "mensonge maladroit inventé par le ministre", ajoute le quotidien.
La classe au pouvoir en Algérie « essaie à tout prix » de « canaliser » vers les pays voisins, notamment le Maroc, « les tensions et le mécontentement de sa propre population », fait savoir de son côté +l’Economiste+.
Ce pays aurait facilement pu être le moteur économique de toute la région, mais les politiques choisies par ses élites « n’entrainent que gabegie et pillage », alors que « le Maroc, sans pétrole ni gaz, se bat pour mener une politique de développement réel dans le pays », explique le journal.
+Al Alam+ affirme que les Marocains, qui aspirent à entretenir de bonnes relations avec l’Algérie doivent être estomaqués des « allégations rancunières » lâchées par le ministre algérien pour « masquer la réalité politique et économique » de son pays, faisant savoir que ces propos, qui ne peuvent qu’être condamnés dans les termes les plus forts, sont tenus alors que l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara marocain effectue une tournée dans la région, ce qui laisse inférer que la partie au conflit est vraiment l’Algérie, et non une autre partie.
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