Société
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Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires à l'absentéisme des professeurs, la scène partisane, le secteur avicole et à la crise hydrique.
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+L’Economiste+ aborde la publication de la liste des professeurs absentéistes. La publication jette un doute sur les absences enregistrées via le système Massar, les jugeant « si basses qu’on se demande si elles sont cohérentes avec celles que signalaient la Banque mondiale ou la Cour des comptes ».
Commentant la position de l’UNMT, qui a défendu l’anonymat des absents, le journal souligne que le choix des arguments de ce Syndicat « nuit directement à la réputation de chacun », faisant savoir que l’annonce du ministre Hassad concernant la fin de l’anonymat des absences et des présences a « changé la donne dans tout le système ».
+Bayane Al Yaoum+ réagit aux critiques dont a fait l’objet l’organisation de jeunesse du PPS. Il s’agit d’une organisation de jeunesse nationale sérieuse qui a le droit de bénéficier des subventions publiques pour assurer la gestion de ses activités, affirme l’auteur de l’article.
Et quiconque veut attaquer cette organisation, qui défend l’intégrité territoriale du Royaume et l’Etat des institutions, « se sera trompé d’adresse», a-t-il ajouté, en répondant à ceux qui ont tenté de décrier la participation de cette organisation au 19ème Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, qui se tient actuellement dans la ville russe de Sotchi.
+Assabah+ revient sur la modification prévue des statuts du PJD de manière à autoriser un troisième mandat successif. Commentant l’adoption par la commission de la réglementation et des procédures au sein du conseil national du PJD, d’une proposition qui permet d’inscrire à l’ordre du jour du prochain congrès la modification d’un article des statuts du parti pour autoriser un 3ème mandat successif, le quotidien affirme que Benkirane « a mobilisé ses bases et ses partisans pour produire un grand chambardement dans les procédures internes et faciliter sans-à-coup son troisième mandat » au poste de secrétaire général du parti.
Sur un autre sujet,+Al Massae+ rapporte que les responsables de l’ONSSA sont sous une pression inédite dans l’attente du retour prévu en décembre prochain des inspecteurs de l’Union européenne pour contrôler les unités servant à la production avicole.
Cette opération d’audit, effectuée par les inspecteurs de la commission européenne dans la perspective de l’ouverture aux opérateurs marocains de la possibilité d’exporter les viandes de volailles et produits à base de ces viandes traitées thermiquement vers les pays de l’Union européenne, sera menée par deux experts, qui vont passer environ dix jours au Maroc.
+Akhbar Al Youam+ se fait l’écho d’une étude du Centre d’études et de recherches relevant de l’OCP qui révèle que le Maroc est menacé par une véritable catastrophe naturelle.
Selon cette étude, la solution serait de lier la consommation de l’eau au produit à l’origine de l’activité économique. Il s’agirait, en somme, de déterminer la rentabilité du produit avant de recourir aux ressources hydriques. L’étude insiste, également, sur l'importance d'un maximum de rentabilité pour chaque m3 d’eau, et ce de son extraction à son utilisation, en passant par la phase de production.
L’étude effectuée par Global Nexus affirme que le Maroc est en passe de rejoindre les pays les plus vulnérables en matière de ressources en eau. Les températures devraient connaître une nette augmentation, tandis que les précipitations devraient régresser de 10 à 20%, selon les régions du Royaume.
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