Société
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Les quotidiens burkinabè reçus à APA ce lundi matin commentent largement l’actualité nationale, marquée par la célébration, la veille, du 30e anniversaire de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara.
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Le journal Le Pays évoquant la commémoration du trentième anniversaire du décès de Thomas Sankara, donne la parole à des Burkinabè qui «saluent la mémoire d’un homme intègre», avant d’aborder la «réflexion sur l’influence du +Sankarisme+ dans les mouvements sociaux au Burkina Faso».
Le même quotidien privé évoque la marche organisée, dimanche à Ouagadougou, par le Comité international pour le mémorial Thomas Sankara (CIM-TS).
L’évènement constitue la manchette du journal privé Le Quotidien qui croit savoir que « des manifestants réclament justice dans de meilleurs délais».
A ce sujet, Aujourd’hui au Faso se veut plus précis lorsqu’il renseigne que la marche, qui a réuni des centaines de personnes, a été une occasion pour réclamer justice à travers des remises de mémorandums.
Le journal rappelle que le capitaine Thomas Sankara (président du Faso (1983-1987), a été assassiné le 15 octobre 1987 avec 12 autres personnes, lors du coup d’Etat qui a propulsé Blaise Compaoré au pouvoir.
De son côté, le quotidien national Sidwaya fait remarquer que pour ce qui est de l’héritage de Thomas Sankara «la jeunesse burkinabè (a été) à l’école de la révolution».
Ce confrère rapporte que l’Union pour la Renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS, parti de la majorité présidentiel), en collaboration avec l’ambassade de Cuba au Burkina Faso, a organisé, le dimanche 15 octobre 2017, jour anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara, un panel sur le thème: «l’influence des révolutions et du sankarisme en particulier sur les mouvements sociaux au Burkina Faso».
Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, consacre sa manchette et sa rubrique ‘’Commentons l’évènement’’ à cette commémoration.
Le confrère parle de «Sankara et le bal des hypocrites», estimant qu’il est «difficile d’oublier le fringant capitaine qui, en quatre ans de pouvoir, a sorti le Burkina Faso de l’anonymat de la misère pour le mettre sur une orbite dans la galaxie des pays aux ambitions fortes, fiers et plus visibles dans le concert des nations».
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