Société
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La presse burkinabè continue de commenter l’actualité relative à la libération provisoire du général Djibrill Bassolé, sans oublier les sujets liés au développement du Burkina Faso.
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Le journal Le Quotidien parle de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) en faisant remarquer que le bilan à mi-parcours est «en deçà des attentes».
Pour ce confrère, le comité national de pilotage du PNDES, le nouveau référentiel de développement au Burkina Faso, a organisé, hier vendredi à Ouagadougou, une session extraordinaire.
«La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Premier ministre Paul Kaba Thiéba», relate ce quotidien, le seul qui parait les samedis au Burkina Faso.
De son côté, le journal en ligne Lefaso.net renseigne que cette rencontre a permis d’évaluer les performances de la mise en œuvre du PNDES et de décider des mesures correctives à prendre pour améliorer la mise en œuvre.
A en croire le site d’information, sur le plan de l’exécution des projets structurants, le taux d’exécution physique estimé sur un lot de 27 projets était de 46,5% pour un taux d’exécution financière de 63,1% au 31 aout 2017.
«Pourtant, en fin juin, ces taux n’étaient que de 33,26% pour l’exécution physique et 21,63% pour l’exécution financière», souligne LeFaso.net.
Le même média en ligne évoque l’Affaire Djibrill Bassolé à travers un article intitulé : «Lieu de détention de Djibril Bassolé: +C’est un Guantanamo+, s’offusque la NAFA (Nouvelle alliance du Faso, parti de l’opposition».
Selon le confrère, au cours d’une conférence de presse tenue hier vendredi 13 octobre 2017 au siège du parti à Ouagadougou, la NAFA s’est insurgée «contre ce qu’elle appelle l’enlèvement et la séquestration de l’ancien ministre des affaires étrangères de Blaise Compaoré».
Le sujet fait la manchette de Le Quotidien qui arbore: «Djibrill Bassolé est bel et bien séquestré», reprenant les propos du président par intérim de la NAFA, Mamoudou Dicko.
Burkina 24.com, autre presse en ligne, abonde dans le même sens lorsqu’il écrit que le parti (NAFA), après visite des locaux abritant Djibrill Bassolé, dit ne pas être rassuré au regard de l’environnement dans lequel le général se trouve, «environnement adiabatique (et) une résidence ultra-surveillée en cours de réfection».
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