Société
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Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires au conseil des ministres, au congrès du parti de l’Istiqlal, aux élections partielles, à la pauvreté au Maroc et à la production oléicole.
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+Le Temps+, qui aborde le dernier conseil des ministres, souligne le Roi Mohammed VI a, une fois encore, « tiré la sonnette d’alarme. En attirant, cette fois, l’attention des membres du gouvernement sur un problème récurrent : le manque d’eau potable et d’eaux d’irrigation dans les zones rurales, enclavées et montagneuses du Royaume ».
+La Vie Eco+ s’intéresse au17 ème congrès du parti de l’Istiqlal. « Une rencontre, donc, à très haut risque. Le comité d’organisation a d’ailleurs profité de la correspondance adressée aux participants pour les inviter à rester calmes et à faire preuve de fair-play, de civisme et de responsabilité dans l’intérêt du parti », affirme l’hebdomadaire.
« Les mauvaises langues, sur les réseaux et ailleurs, appellent déjà les responsables du complexe et les autorités locales à prévoir un service d’ordre et un dispositif de sécurité digne des grands jours d’un derby », constate-t-il.
+Al Bayane revient sur les élections partielles, tenues jeudi dernier. Le quotidien indique que les élections partielles de ce jeudi 5 octobre dans la préfecture d’Agadir Ida Outanane « auront carrément, en si peu de temps, ébranlé ce que l’on aurait établi au moins pour quelques temps à venir. Plus de 36.000 voix que le PJD avait rasées lors des précédentes échéances avaient subitement disparu et n’en restait qu’un peu plus de 5.000, en l’espace d’une année ». « Une réelle chute qui ne dit pas son nom », estime la publication.
« Certes, environ 70% des votants ont jugé bon d’aller aux urnes ce jour-là, soit près de 19.000 voix exprimées dont plus de 2000 bulletins nuls, sur 280.000 inscrits aux listes de la circonscription en question. Il n’en demeure pas moins vrai que d’aucuns n’auraient jamais pensé qu’un tel revers aussi brutal que cuisant pouvait se produire pour un score ravageur ayant dominé tous les suffrages. Tel un château de paille, cette suprématie hallucinante sombra dans les fonds de la crevasse », relève-t-il, soulignant que de cette « claque » électorale, il convient d’induire que « les circonstances qui peuvent sourire à tel ou tel prétendant ne sont nullement pérennes puisqu’elles sont souvent caduques, voire obsolètes ».
+Assabah+ évoque la pauvreté au Maroc à la lumière du dernier rapport du Haut Commissariat au Plan (HCP). Le journal affirme que le HCP, selon une étude qu’il a mené sur la cartographie de la pauvreté multidimensionnelle au Royaume en 2014, a déchargé le gouvernement d’un lourd fardeau, en affirmant que le nombre de pauvres est passé de 7.5 millions d’individus en situation de pauvreté multidimensionnelle en 2004 à 2.8 millions d’individus en 2014.
Toutefois, malgré cette baisse, le HCP a mis en garde contre la persistance des inégalités sociales, que ce soit entre les villes et les régions ou en milieu rural, où le nombre de pauvres s’est élevé à des proportions alarmantes, ce qui exige la mise en place de nouvelles politiques publiques pour secourir ces populations.
Au volet judiciaire, +Le Matin+ titre « Indépendance du pouvoir judiciaire : Transfert des attributions de l'autorité gouvernementale chargée de la justice à la présidence du Parquet ».
Selon le premier président de la Chambre de cassation et président délégué du conseil supérieur du pouvoir judiciaire, Mustapha Fares, cité par la publication, «ce qui a été réalisé aujourd'hui est le résultat des chantiers et réformes de longue haleine touchant l'architecture de la Justice au Maroc et des réalisations judiciaires, ainsi que des expertises accomplies en la matière durant de longues années». «Le défi était de trouver un modèle marocain pour l'indépendance du pouvoir judiciaire avec toutes ses composantes et ses structures », a-t-il ajouté.
Pour sa part, +L’Opinion+ fait savoir que la production prévisionnelle d'olives atteindrait 1,56 million de tonnes lors de la campagne agricole 2017-2018, ce qui représente un « record jamais atteint auparavant ».
D’après le ministère de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, ces prévisions représentent une hausse de 47,8% par rapport à la campagne précédente, ajoutant que cette hausse concerne l'ensemble des régions du Royaume et varie entre 19% dans la région de l’Oriental et 135% dans celle de Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
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