Société
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Les journaux burkinabè de ce jeudi font cas de divers sujets, avec un accent particulier sur les faits de société, notamment la tension autour du meeting du Cadre d’expression démocratique (CED), une Organisation de la société civile (OSC).
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Le journal Le Quotidien renseigne que l’autorisation précédemment accordée au Cadre d’expression démocratique (CED) pour organiser un meeting le 7 octobre, dans la capitale burkinabè, a été annulée par la mairie de Ouagadougou.
Selon le confrère, le coordonnateur du CED, Pascal Zaïda, au cours d’une conférence de presse qu’il a animée la veille à Ouagadougou, a réaffirmé son engagement à tenir mordicus le meeting.
«Il a soutenu qu’en dépit des pressions exercées sur sa personne de part et d’autre par des hommes de sécurité, des hommes politiques, il tiendra coûte même si cela doit lui coûter la vie», écrit Le Quotidien qui précise que M. Zaïda donne rendez-vous au peuple burkinabè le 21 octobre prochain.
De son côté, Aujourd’hui au Faso estime que Pascal Zaïda défie le maire de Ouagadougou, Armand Béouindé, quand il déclare: «Même si je dois mourir, le meeting se tiendra le 21 octobre».
Quant au quotidien national Sidwaya, il rappelle que le CED comptait tout simplement protester contre «la mal gouvernance, les détentions arbitraires, les tribunaux d’exception et les attaques terroristes».
Et d’ajouter que ce meeting qui devrait se tenir à la place de la Nation le 7 octobre a été annulé par l’autorité communale invoquant «des risques de d’affrontements et de débordements».
Le même journal consacre sa manchette à une affaire de vente illicite de parcelles à Niou (commune rurale située à une cinquantaine de kilomètres au nord de Ouagadougou), titrant : «Près de 700 millions F CFA escroqués».
Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés arbore cette manchette : «Implantation d’un maquis dans un espace vert : La mairie saccage, le propriétaire exige réparation».
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