Société
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La classe politique congolaise qui est partagée au sujet d’un éventuel dialogue avec le pasteur Ntumi, les enseignements du colloque de Paris sur la crise libyenne et l’espoir que nourrit le Congo à l’occasion de ses discussions avec le FMI sont les principaux sujets abordés jeudi par la presse congolaise.
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« Dialogue avec le pasteur Ntumi : la classe politique divisée », titre l’hebdomadaire Emmanuel qui relève qu’«au Congo-Brazzaville, l’intervention militaire n’a pu jusque là mettre un terme aux exactions dans le pool attribuées par le gouvernement à Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi et sa milice Ninja». Et Emmanuel de poursuivre : « au sein de la classe politique et même de l’opposition, des voix s’élèvent pour réclamer un dialogue avec le Pasteur Ntumi pour trouver une issue favorable à cette crise. Mais il y a des voix discordantes qui s’opposent à toute initiative du dialogue au non de l’autorité de l’Etat.» Pour sa part, le quotidien Les Dépêches de Brazzaville revient sur la crise libyenne avec la tenue à Paris, il y a quelques jours, d’un colloque sur cette crise et, sous le titre : « Crise libyenne : le colloque de Paris plaide pour la médiation de l’Union Africaine », il fait remarquer que « les intervenants ont souligné ‘’l’incontournabilité’’ de l’expertise de l’U.A, considérée comme partenaire indiscutable et indissociable».
Tous les journaux reviennent en outre sur les négociations entamées mardi dernier entre le gouvernement et le FMI. Ainsi, tout en titrant « FMI : l’heure de vérité a sonné », l’hebdomadaire Cocorico estime que « le pouvoir devrait œuvrer pour la réduction de son train de vie, après la mise en place des reformes tant souhaitées, suite à ces discussions ».
Emmanuel, lui, salue l’arrivée du FMI en souhaitant que «cette institution financière internationale devrait tenir compte de la situation de crise dans le pool. » Pour sa part, l’unique du quotidien reprend abondamment ces propos tenus de Lucien Ebata, conseiller spécial du chef de l’Etat et président du comité technique de ces discussions avec le FMI : « Les discussion avec le FMI permettront de connaître le taux réel de la dette congolaise (…) la dette que d’aucuns estiment cachée, n’était que celle dont les éléments ont été partagés par les autorités congolaises en juin dernier par les autorités congolaises au FMI. (…) Nous souhaitons que les conclusions de ces discussions puissent nous permettre de connaître le taux réel de la dette du Congo versus le produit intérieur brut (PIB)».
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