Société
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Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent leurs Unes à des sujets d’ordre économique, dont la compétitivité au Maroc, le contrôle des dépenses des collectivités territoriales et le taux directeur de la banque centrale.
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+L’Economiste+ aborde la compétitivité au Maroc, après la publication du rapport du Forum économique mondial (WEF), qui a classé le Maroc au 71 ème rang sur 137 pays pris en considération.
"Aussi discutable soit leur méthodologie, les rapports du WEF comptent dans la hiérarchie mondiale des pays les plus compétitifs. Dans le contexte marocain, ce n’est pas tellement le fait de reculer d’une place qui interpelle, mais plutôt de voir désormais figurer une grosse verrue qui s’appelle corruption comme première entrave au climat des affaires », indique l’éditorialiste.
Bien qu’au cours des dernières années, plusieurs rapports demandant des réformes structurelles pour stimuler la compétitivité, la création d’emplois et la croissance économique ont été rédigés par des entités de toutes sortes (Cour des comptes, banque centrale, HCP…), « ces préoccupations n’ont pas disparu dans le quotidien des entreprises », déplore-t-il.
La même publication rapporte qu’à partir du 1er janvier 2018, les dépenses des collectivités territoriales seront soumises à un contrôle a priori. Aucun engagement ne sera valable sans le visa préalable du comptable public.
Cela ressemble à un désaveu des présidents de collectivités territoriales, qui avaient jusque-là toute la latitude pour lancer des marchés. Le retour de contrôle de régularité serait notamment justifié par l’échec de l’émergence de compétences au niveau local, relève le journal.
+L’Opinion+ fat savoir que le Maroc et le groupe italien Magneti Marelli ont conclu, mardi à Rabat, un accord portant sur l'implantation à Tanger d’une usine spécialisée dans la production de composants automobiles pour un investissement global de 37 millions d’euros.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du Plan d’accélération industrielle qui cherche, entre autres, à créer de nouveaux métiers afin d'étoffer la chaîne de valeur du secteur de l’automobile et permettre aux fournisseurs de s’approvisionner auprès de l’usine de Tanger, indique le quotidien.
+Libération+ rapporte que le Conseil de la Banque Centrale a décidé de maintenir inchangé le taux directeur à 2,25%. Sur la base de son évaluation de l'évolution récente de la conjoncture économique et des projections macroéconomiques à moyen terme, le Conseil de la Banque a jugé que le niveau actuel de 2,25% du taux directeur reste approprié et a décidé de le maintenir inchangé.
Pour sa part, « l'inflation a reculé d'une façon sensible », passant de 1,9% à fin février 2017 à 0,2% en moyenne sur les six mois suivants, a fait remarquer le gouverner de la Banque centrale, Abdellatif Jouahri.
+Rissalate Al Oumma+ relève que le Maroc conserve sa troisième place en termes d’attractivité pour les investissements au niveau africain pour la troisième année consécutive.
Selon le récent rapport « Où investir en Afrique 2018 » publié par la banque d’investissement « Rand Merchant Bank », le Maroc a bénéficié d’un environnement d’exploitation qui s’est considérablement amélioré. L'Afrique du Sud a perdu sa première place au profit de l’Egypte, désormais destination la plus attractive d'Afrique, note le rapport, cité par la publication.
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