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Cameroun Le non de l’Assemblée nationale à la partition du pays en vedette dans la presse camerounaise


Société

Apanews | | Commenter |Imprimer

En réagissant, une année après le début des soulèvements dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le bureau de l’Assemblée nationale a provoqué un véritable tollé dans les journaux camerounais parus mercredi.

«Tentative de partition du Cameroun : l’Assemblée nationale dit non», affiche le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, qui se fait fort de relayer le communiqué, publié la veille par le bureau de la Chambre basse, qui a opportunément dénoncé les actes de violence intervenus le week-end dernier.

Ce conclave était pourtant loin du consensus ainsi clamé, relativise The Guardian Post qui souligne que le député Joseph Mbah Ndam, issu du Front social démocratique (SDF, opposition), par ailleurs vice-président de l’Assemblée, a outrageusement boycotté cette réunion de crise convoquée dans des circonstances floues.

Pour faire plus simple, InfoMatin estime que le président de ladite Chambre, Cavaye Yeguie Djibril et son bureau ont perdu une bonne occasion de se taire : cachés dans une pièce climatisée à Yaoundé, la capitale, ils pressent l’exécutif d’opter pour la main de fer contre les partisans de la sécession alors que, élus du peuple, on se serait attendu, depuis le début, à une démarche moins brutale.

D’aucuns avaient vainement espéré qu’en tant qu’élus du peuple, ces femmes et ces hommes, parce que censés mieux maîtriser ledit peuple de qui ils tirent leur légitimité, investissent le terrain pour écouter avant de suggérer des pistes de solutions aux pouvoirs publics.

«Pour tout dire, les députés seraient plus utiles à la nation en allant mouiller la chemise sur le terrain, au contact des populations qui les ont élus, plutôt que de plastronner et de montrer les muscles par procuration à travers des communiqués mièvres.»

Pour Le Messager, Cavaye Yeguie Djibril, 3ème personnalité de la République, a juste «fait son show» en donnant l’impression d’exister et en signant, tout seul, un communiqué engageant tout le bureau de la Chambre.

Pour Emergence, c’est plutôt la peur du 1er octobre 2017 qui a créé la peur panique et cette sortie du Parlement : cette date, que les sécessionnistes présentent comme le jour du mariage forcé, en 1961, des Cameroun anglophone et francophone, donne généralement lieu à des actes de défiance de la communauté anglophone vis-à-vis du pouvoir de Yaoundé.

Un autre qui sort lui aussi du bois, c’est le leader du SDF, John Fru Ndi qui, dans Mutations, consent enfin à expliquer les raisons de son mutisme depuis une année que dure la crise et, pour finir, dit son opposition totale à toute idée de partition du Cameroun.

D’autres qui continuent de faire le mort pendant que le feu se propage, ce sont les partis politiques dont les dirigeants sont originaires du septentrion francophone, que L’œil du Sahel n’a point entendu alors qu’ils sont souvent prompts à se saisir des sujets qui ne concernent que les régions de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord.

«Mais où donc sont les leaders de la contestation ?», s’interroge Repères, pour qui tout laisse croire que le soulèvement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest est l’œuvre d’un architecte, alors que personne aujourd’hui ne veut assumer officiellement le leadership de la contestation.

Une partie de l’opinion sait que la contestation est l’œuvre d’un puissant lobby anglophone très actif à l’étranger, et particulièrement aux Etats-Unis, mais pour l’identité des véritables donneurs d’ordre on en est réduit à quelques noms bien connus d’anciens journalistes de l’audiovisuel public, eux aussi désormais basés hors du Cameroun.

Il n’est pas jusqu’au système bancaire qui ne soit sérieusement affecté par cette crise, constate Le Quotidien de l’Economie qui, sur la question, évoque une «alerte maximale» pouvant impacter sur le reste de l’activité ainsi que la croissance du pays.



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