Education
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Des enseignants ont observé un sit-in devant les locaux du ministère en charge de l’éducation. En toile de fonds de cette revendication, le paiement de 8 mois d’arriérés de salaires.
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Alors que la rentrée scolaire 2017-2018 est fixée au 2 octobre prochain, des enseignants attendent d’entrer dans leurs droits en ce qui concerne l’année académique passée. Au total 1 876 enseignants réclament 8 mois de salaires chacun. Pour crier leur ras-le-bol, ils étaient en sit-in devant leur ministère de tutelle. Selon les protestataires, «il serait illusoire de rejoindre son poste sans aucun salaire perçu depuis 8 mois». Recrutés en 2016 sur mesure nouvelle ces enseignants n’ont pas perçus leurs salaires depuis janvier 2017.
Outre la réclamation des arriérés de salaires, une autre frange du corps enseignant burkinabè exige l’obtention de leur mandatement effectif et intégral avant la rentrée scolaire. Lors d’une conférence de presse ce même lundi 25 septembre, le comité de suivi du mandatement des sortants de l’ENS-UK et de l’IDS était en conférence de presse. «Ce matin, nous sommes là pour dire à nos premières autorités que nous attendons d’être mandatés avant d’aller sur le terrain. Nous travaillons depuis mars et nous espérions être mandatés durant ces vacances. Mais voilà que la rentrée est là et il n’y a toujours rien. Nous voulons bien aller travailler, mais comment se nourrir, comment se déplacer jusqu’au poste et comment se documenter pour assurer l’éducation de qualité voulue par l’administration?» a indiqué le porte-parole.
Pour les manifestants, la rentrée prochaine est donc conditionnée par le paiement de la totalité des arriérés de salaires et le mandatement des enseignants.
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