Société
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Les dernières nouvelles de la crise anglophone, mais aussi les premières actions du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), tiennent en haleine les quotidiens camerounais parus mercredi.
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Dans le chaudron de la crise anglophone, l’hebdomadaire régional Ouest-Echos constate des «incendies criminels» et signale que «les établissements scolaires catholiques des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest sont désormais la cible numéro 1 des pyromanes».
Cette montée de surenchère, renchérit InfoMatin, se passe à l’heure où les leaders du Consortium des sociétés civiles du Cameroun occidental, à l’origine des revendications sectorielles qui ont fini par dégénérer, ont mis de l’eau dans leur vin et appellent désormais au dialogue franc et sincère avec le pouvoir.
«Il s’agit sans doute d’une avancée, dans l’attitude de ceux-là qui, il y encore peu, agitaient des menaces de sécession du Cameroun et tenaient un discours particulièrement virulent vis-à-vis du régime. De quoi confondre ces autres agitateurs qui, dans les réseaux sociaux notamment, rivalisent d’incantations pour inciter à la haine et à la violence», écrit InfoMatin.
Parmi ces irréductibles, The Guardian Post révèle que le «président de la fameuse et imaginaire +République d’Ambazonie+, Sisiku Ayuk Tabe, s’est cassé le nez devant le service d’ordre de la 72ème Assemblée générale des Nations Unies en cour à New York».
Selon le journal, parti aux États-Unis pour se frotter aux leaders du monde, le concerné n’aura pas le loisir d'effectuer son lobbying ou d’exposer ses arguments pour la cause sécessionniste.
«Où est passée la Commission Musongue ?», s’interroge Mutations à propos de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM), présidée par l’ex-Premier ministre Peter Mafany Musongue.
Créée en janvier 2017 par décret présidentiel, rappelle la publication, cette instance de médiation avait, en juin, arrêté un plan d'action sur 18 mois et annoncé une mission de facilitation sur le terrain en vue de la résolution de la crise sociopolitique et économique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
L’hebdomadaire Baobab constate que six mois après son installation, cette structure tarde en effet à marquer le terrain par ses actions.
En sports, Le Messager se fait l’écho des premières mesures du président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), l’avocat Dieudonné Happi, qui a dissout la Commission de recours, la Chambre nationale de résolution des litiges, la Commission électorale de recours et le Tribunal arbitral du football (TAF).
«Me Happi dissout l’héritage de Tombi à Roko», renchérit Émergence, en référence aux multiples instances mises sur pied par l’ancien président de la fédération.
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