Société
|
|
Les négociations entre le gouvernement et le Fonds monétaire International(FMI), qui étaient prévues pour la première semaine du mois de septembre mais tardent à démarrer, alimentent les colonnes de la presse congolais parue ce mardi à Brazzaville.
|
« La tergiversation du FMI ou la descente aux enfers du Congo » titre l’hebdomadaire ‘’Epanza Makita’’ estimant que « malgré le retard, de source gouvernementale les arguments pour affronter le FMI sont en béton », rapporte ce journal qui se demande : au cas où « le FMI fermait sa porte au Congo, le pays ne serait pas tenté d’être à la remorque d’autres institutions financières ? ».
L’hebdomadaire ’’Sel Piment’’ ne comprend pas que ces pourparlers « prévues pour la première semaine du mois de septembre, le FMI dont une délégation dont la venue était signalé le montre toujours pas son nez au Congo ».
‘’La Griffe’’ un autre hebdomadaire, ne reste pas en marge de cette interrogation sur le retard pris par les négociations FMI-gouvernement congolais.
Ce journal s’interroge sur la question de savoir si «cette institution financière a pris en compte les recommandations qui lui ont été adressées par la société civile de soumettre ces négociations à certaines conditions dont la bonne gouvernance ou ce retard est dû simplement à un calendrier chargé des autorités de cette institution financière internationale qui n’a pas que les problèmes du Congo à résoudre ? ».
Par contre l’hebdomadaire ‘’Le Patriote’’, un journal proche du pouvoir de Brazzaville titre : « Négociations annoncées entre le Congo et le FMI : les associations de la société civile interfèrent dans le débat. »
« Depuis l’annonce par le gouvernement des négociations entre le Congo et le FMI, les langues se délient. Les associations de la société civile s’illustrent par des sorties médiatiques fracassantes, appelant le FMI à imposer des conditionnalités à son interlocuteur ».
« Telle est également la vision de l’opposition politique qui implore le ciel pour que ces négociations accouchent d’une grosse souris. » Ce confrère prend à partie les Congolais qui n’ont pas réagi sur ces allégations de la société civile et souligne que « le Congo est un cas particulier » estimant que « de nombreux Congolais sont demeurés bouche bée quand ils ont appris que des concitoyens ont écrit au FMI pour (…) soumettre au pays des conditionnalités drastiques pour son aide. »
Pour ce confrère ceci atteste que ces concitoyens nourrissent des haines recuites à l’endroit de celui qui incarne le pouvoir d’Etat.
|
|
|
|
|