CHRONIQUE - Technologie
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L'agence onusienne ONU-Femmes a inauguré jeudi à New York la Coalition mondiale de l'innovation pour le changement avec 22 partenaires du secteur privé, du monde associatif et du monde universitaire.
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L'objectif de cette coalition est de travailler pendant deux ans pour encourager le secteur privé à faire en sorte que l'innovation et la technologie fonctionnent mieux en faveur des jeunes femmes et des jeunes filles, a précisé ONU-Femmes dans un communiqué de presse.
Les partenaires comprennent des entreprises comme Dell, Ericsson, Facebook, General Electric, Johnson & Johnson, JPMorgan Chase et LinkedIn, qui s'engagent à travailler ensemble pour faire avancer la parité entre les sexes. Cette coalition inclut également des institutions académiques telles que MIT Solve et New York Academy of Sciences, ainsi que des associations telles que Amy Poehler's Smart Girls, Branson Centre for Entrepreneurship (South Africa) et Ellevate Network.
Selon ONU-Femmes, ce partenariat mondial permettra de sensibiliser le secteur privé aux innovations qui répondent aux besoins des femmes. Il identifiera également les obstacles clés à l'avancement des femmes et des filles en ce qui concerne l'innovation, la technologie et l'esprit d'entreprise et les mesures à prendre pour surmonter ces obstacles.
« L'innovation et la technologie offrent des opportunités sans précédent pour atteindre celles qui sont les plus susceptibles d'être exclues des avantages du progrès. Elles peuvent sortir les femmes de l'isolement et créer un marché pour leurs idées et leurs produits novateurs. C'est un atout important pour l'égalité entre les sexes et l'autonomisation des femmes, mais cela apporte également des avantages à l'ensemble de la société », a déclaré la Directrice exécutive d'ONU-Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, citée dans le communiqué de presse.
« Grâce à la Coalition mondiale de l'innovation pour le changement et à des partenariats similaires, nous pouvons réunir le meilleur du monde universitaire, de la recherche, du savoir-faire de l'industrie et du dynamisme de la société civile pour mettre fin de façon créative au statu quo », a-t-elle ajouté.
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