Société
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L’élection du député Bala Alassane Sakandé comme président de l’Assemblée nationale (AN) du Burkina Faso, en remplacement de Salifou Diallo décédé le 19 août dernier, occupe la Une de la presse burkinabè de ce samedi.
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«Présidence de l’Assemblée nationale : Alassane Bala Sakandé succède à Salifou Diallo», titre le journal privé Le Quotidien qui informe que le nouveau président a remporté l’élection, vendredi, avec 104 voix.
Le quotidien souligne que le vote a eu lieu par bulletin secret conformément à la procédure en la matière.
«Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce vote a exprimé le consensus qui se dégage autour de la personne d’Alassane Sakandé», rapporte Le Quotidien.
Il souligne qu’«étant le seul candidat, le vote est passé comme une lettre à la poste d’autant plus que la famille politique a décidé de faire table rase des tractations qui se menaient en vue de lui confier le perchoir».
Pour sa part, Lefaso.net renseigne que 20 jours après le décès de Salifou Diallo, l’Assemblée nationale du Burkina vient de se choisir un nouveau président, en la personne d’Alassane Bala Sakandé, jusque-là président du groupe parlementaire du parti majoritaire, le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès).
Ce confrère rappelle qu’il a été élu par 104 voix pour, 19 abstentions, deux voix contre et deux bulletins nuls, avant d’ajouter qu’«aussitôt installé, Sakandé a appelé au rassemblement pour poursuivre l’œuvre entamée par son prédécesseur».
En croire Lefaso.net, l’opposition est prête à accompagner le nouveau chef de parlement burkinabè, mais prévient qu’«elle ne lui fera pas de cadeau».
Pendant ce temps, L’Agence d’information du Burkina (AIB) donne la parole à la député Juliette Bonkoungou, de l’opposition, qui explique pourquoi l’opposition n’a pas présenté de candidat à la succession du Dr Diallo.
De l’avis de Mme Bonkoungou, l’opposition n’a pas présenté de candidat parce qu’il ne s’agissait pas d’un nouveau mandat, mais d’un mandat écourté par le décès du Dr Salifou Diallo.
Et c’est suivant cette continuité que l’opposition, selon elle, a laissé la majorité choisir un candidat qui allait poursuivre cette légitimité.
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