Société
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Les sénatoriales remportées haut la main par le Parti congolais du travail (PCT, pouvoir), la grève illimitée à l’Université Marien Ngouabi et les infortunes d’un des fils du président Sassou N’Guesso qui serait bloqué en France font la une de la presse congolaise parue ce vendredi.
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« Elections sénatoriales : le PCT et ses alliés rafle la majorité absolue », titrent Les Dépêches de Brazzaville. A l’issue du scrutin, souligne l’unique quotidien du pays, le PCT a eu 44 sièges des 66 qui étaient mis en compétition pour ces sénatoriales. Si on y ajoute, les six sénateurs reconduits du département du Pool, le PCT à lui seul totalise près de 50 sièges, compte non tenu de ceux obtenus par ses alliés que sont le RDPS, le PRL, le MAR, etc.
Pour sa part, l’hebdomadaire Griffe et son confrère le bihebdomadaire la Semaine africaine font un zoom sur le clan Sassou N’Guesso, insistant notamment sur l’un des fils du chef de l’Etat..
Selon La Griffe, des journaux spéculent sur une « arrestation à Paris du fils du président congolais » Arnaud Wamba Sassou N’Guesso là où d’autres publications écrivent que « le fils du président serait en visite de travail aux USA ».
La Semaine africaine, pour sa part, parle d’une plainte pour « menaces de mort » formulée à l’endroit d’un des fils de N’Guesso par l’avocat William Bourdon de l’ONG Transparency international.
Sur un autre plan, Les dépêches de Brazzaville parlent de la grève décrétée par l’intersyndicale de l’Université Marien Ngouabi et écrivent que les grévistes déplorent « le manque de volonté du gouvernement à trouver de solutions à leurs revendications qui sont entre autres l’apurement des heures complémentaires de surveillance et d’encadrement des thèses et mémoires des années antérieures et le décaissement de la subvention de fonctionnement de trois trimestres de 2017. »
Tous les journaux parus ce vendredi reviennent sur le nouveau gouvernement en parlant de quelques ministres qui sont toujours en place depuis le retour de Sassou N’Guesso aux affaires, à l’image de Jean Jacques Bouya, de Raymond Zéphirin Mboulou ou encore de Pierre Oba.
Les journaux comme l’hebdomadaire Sel-Piment se projettent sur l’avenir de l’opposition et note que « cette opposition radicale sort affaiblie des différents scrutins parce que fragilisée par un manque de cohésion».
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