Société
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Les quotidiens burkinabè évoquent ce jeudi, des sujets variés, avec un accent particulier sur la fête musulmane de Tabaski, prévue pour demain.
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«Aïd-El-Kébir 2017 : Portes vides, moutons inaccessibles», arbore en manchette, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso qui informe qu’à deux jours de la fête, ce n’était pas la joie chez les vendeurs de bétails.
«Ils sont unanimes, les affaires cette année, ne sont pas du tout enviables», relate Aujourd’hui au Faso, ajoutant qu’à en croire certains vendeurs, les clients viennent nombreux se renseigner sur les prix des moutons, mais peu achètent.
Selon ce journal, certains fidèles musulmans ont opté pour un plan B, consistant à se rabattre sur la volaille, faute de moyens.
De son côté, Le Quotidien, un autre journal privé, reprend à sa Une les propos d’un guide spirituel de la communauté musulmane des Soufis du Burkina Faso, Cheick Moaz Ouédraogo qui se prononce à propos de la célébration de la Tabaski.
Pour ce religieux qui a insisté sur la signification et l’importance de l’Aïd-el-Kébir ou Tabaski, «le mouton n’est pas obligatoire pour tout musulman qui n’a pas de moyens pour s’en procurer».
Sur la même lancée, l’iman de l’Association des élèves et étudiants du Burkina (AEEMB), Halidou Ilboudo, déclare dans les colonnes du quotidien national Sidwaya que «le sacrifice du mouton est une recommandation, pas une obligation».
Le même confrère renseigne que pour les préparatifs de la Tabaski 2017, l’on constate à Bobo-Dioulasso (2e ville du pays) «de longues nuits chez les coiffeuses et les couturiers».
Quant au quotidien privé Le Pays, il prodigue plutôt des bénédictions en titrant: «Puisse le sang des béliers charrier les malheurs qui frappent le Burkina !».
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