Société
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Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce mercredi matin, traitent de sujets politiques et économiques, sans oublier des faits divers.
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L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso et le journal privé Le Quotidien consacrent leurs manchettes au meurtre d’un militaire dans un quartier de Ouagadougou.
Selon Le Quotidien, au cours de la nuit du 28 août 2017, un tenancier d’une boutique d’opération de transfert d’argent a tiré à bout portant sur un militaire.
Le journal relate que suite à ce meurtre, les populations de la zone concernée (Silmissin) ont manifesté, hier mardi, leur mécontentement sur la voie publique «pour décrier cet assassinat qu’elles estiment inacceptable».
A ce propos, L’Observateur Paalga mentionne que «la population laisse éclater sa colère», présentant la photo du soldat abattu, ainsi que les images du kiosque enflammé par les populations mécontentes.
Le sujet est évoqué dans la rubrique ‘’Révélations’’ du quotidien privé Le Pays sous le titre: «Sin-Yiri: Un boutiquier abat froidement un militaire avec son arme».
En politique, Le Pays donne la parole à l’ancien député Louis Armand Ouali qui s’interroge: «Le Burkina Faso est-il en crise ?», évoquant l’appel à la formation d’un gouvernement d’union nationale.
De son côté, Aujourd’hui au Faso revient sur la rencontre entre Européens et Africains, hier mardi 29 août devant un aréopage de 200 ambassadeurs français, titrant: «France-Afrique : Ouaga, nouveau départ du paradigme macronien».
Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya informe que le président français Emmanuel Macron est annoncé pour mi-novembre à Ouagadougou, «dans le cadre de ses efforts diplomatiques pour créer un axe intégré entre l’Afrique, la Méditerranée et l’Europe».
Le même journal parle du débat sur le franc CFA, «mis au goût du jour à la suite de l’arrestation et la comparution, ce mardi, de l’activiste Kémi Séba, devant un tribunal dans la capitale sénégalaise, Dakar».
Pour le confrère, «engagé dans une lutte contre cette monnaie (CFA), le Franco-Béninois (Kémi Séba, Ndlr) est accusé par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) d’avoir brûlé un billet de 5000 francs CFA, la semaine dernière».
Quant à l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso, il titre : «CFA brûlé par Kémi Séba : Au-delà du billet de 5000…».
En effet, l’auteur de l’article pense qu’il faudrait que les dirigeants africains aient le courage de poser ce débat et de le vider une bonne fois pour toute.
«Car s’ils ne le posent pas, leurs peuples le feront à leur place, à leur façon. Y compris les façons Kémi Séba…», prévient Aujourd’hui au Faso.
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