Société
|
|
Les quotidiens marocains parus ce mercredi se concentrent sur nombre de sujets notamment l’action de la diplomatie marocaine, la question, l’emploi et la dette publique ainsi que le projet de train à grand vitesse
|
+Al Bayane+ souligne que juste après quelques jours de l’héroïque riposte de la délégation marocaine au Sommet afro-nippon de Maputo au Mozambique, deux facteurs essentiels sont à retenir de cette nouvelle épreuve dont le Royaume eut gain de cause sur ses ennemis : la justesse de l’abandon du choix de la chaise vide qui a tant porté préjudice à la défense de la cause nationale et la confirmation de la réintégration des instances africaines et son impact notoire sur le présent et l’avenir du continent.
La publication note que depuis un certain temps « on aura rectifié le tir, à travers l’affront et le rapprochement. On se met à confronter le rival dans l’arène du débat des sphères universelles, sans aucun complexe ni reculade face aux assauts adverses dont les quolibets creux s’effilochent au fil du temps ».
+L’Economiste+ indique que face aux exigences de résultats rapides que mérite le dossier de l’emploi, « le gouvernement relance une stratégie dédiée dans un exercice qui semble pour l’heure consister à tenter de faire du neuf avec du vieux ».
Le journal estime que les obstacles à la croissance, meilleur antidote contre le chômage, « n’ont toujours pas fait l’objet d’une prise en main à la hauteur des enjeux », déplorant que « la majorité du tissu entrepreneurial continue d’être confrontée à des goulets de toutes sortes : financement, fiscalité, lenteurs administratives… ».
Il fait remarquer que les dysfonctionnements sont aussi ceux de la structure du marché de l’emploi et du profil des chômeurs.
+Al Massae+ explique que l'emprunt public constitue un mécanisme important de financement de l’Etat, mettant l’accent sur le caractère exceptionnel et provisoire de ce moyen de financement de la trésorerie.
Le recours à l’emprunt public auprès de différents investisseurs doit permettre de couvrir les dépenses d'investissement nécessaires à l'intérêt général et non celles de fonctionnement, estime le quotidien, pointant la situation préoccupante de la dette publique du Maroc qui semble être « incontrôlable ».
+Aujourd'hui le Maroc+ rapporte que les travaux du projet de la ligne à grande vitesse (LGV) Tanger-Casablanca ont atteint un état d'avancement de plus de 90%, a affirmé, lundi à Tanger, le ministre de l’Equipement, du transport, de la logistique et de l’eau, Abdelkader Amara.
Lors d'une visite de terrain à différents sites du projet de construction de la LGV, le ministre a souligné que les travaux de ce grand chantier sont, selon les données dévoilées au cours de la dernière réunion du conseil d'administration de l'Office national des chemins de fer (ONCF), réalisés à plus de 90% et s'accomplissent dans les délais impartis, alors que la livraison est prévue en juin 2018, précise la publication.
|
|