Société
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Les quotidiens burkinabè évoquent, ce mardi, divers sujets d'où émergent la liberté provisoire refusée à Djibrill Bassolé et les hommages à Salifou Diallo, le président de l’Assemblée nationale (AN), décédé le 19 août dernier.
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Le journal privé Le Quotidien rapporte qu’une délégation de députés du Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) s’est rendue, hier lundi, au siège de l’AN Burkina Faso pour présenter ses condoléances.
Le confrère montre une photo du chef de la délégation parlementaire, Jérémie NGouan, en train de saluer le vice-président de l’Assemblée nationale burkinabè, Me Bénéwendé Sankara.
Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, un autre quotidien privé, affiche : «Les parlementaires de l’UEMOA (sont) solidaires du peuple burkinabè».
De leur côté, le quotidien national Sidwaya et le journal privé Le Pays titrent en chœur : «Hommage à Salifou Diallo: les parlementaires de l’UEMOA présentent leurs condoléances».
Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, fait remarquer que «les députés de l’UEMOA pleurent la disparition de leur avocat».
Parlant toujours du décès du Dr Salifou Diallo, Le Quotidien publie deux interviews. L’une est de l’artiste musicien Almany KJ et l’autre de la responsable d’Organisation de la société civile (OSC), Safiatou Lopez.
Le chanteur estime que «Salifou Diallo est un grand témoin, peut-être même un acteur des dossiers de crimes de sang et économiques», alors que l’activiste d’OSC affirme que «Salifou Diallo pouvait faire d’un analphabète un Premier ministre en guise de reconnaissance».
L’Observateur Paalga, dans le volet justice, affiche: «Djibrill Bassolé: Liberté provisoire encore rejetée».
Le journal informe qu’«hier lundi, 28 août, Djibrill Bassolé et trois autres militaires de l’ex-RSP (Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr) dont le caporal Madi Ouédraogo et l’adjudant Jean Florent Nion, ont vu de nouveau, leur demande de mise en liberté provisoire rejetée par le tribunal militaire de Ouagadougou».
Et le confrère de rappeler que tous les trois sont en détention à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA), poursuivis dans le cadre du putsch manqué du 16 septembre 2015.
Aujourd’hui au Faso évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Les News du jour’’, sous le titre : «Justice militaire: Une fois de plus, la chambre de contrôle rejette la demande de liberté provisoire de Djibrill Bassolé».
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