Société
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Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la question de l’intégrité territoriale du Royaume, aux réactions à l’affaire du viol d'une jeune fille dans un autobus à Casablanca et au programme national de pompage solaire.
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+Bayane Al Yaoum+ souligne que les événements survenus lors de la réunion ministérielle de suivi de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD) à Maputo, en Mozambique, démontrent que la diplomatie marocaine fait face à de réels défis pour défendre la première cause nationale, estimant que le retour du Maroc à l’Union africaine constitue une autre forme pour faire valoir ses droits.
Ce qui s’est passé à Maputo démontre une forte volonté du Maroc pour imposer ses droits et son refus des provocations et de la violation de la loi, explique la publication.
La réunion de la TICAD a mis à nu les tentatives vaines des ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume, fait-il remarquer, relevant qu’une mobilisation diplomatique, politique et médiatique, une vigilance accrue et une diplomatie offensive sont nécessaires pour faire face aux défis qui confrontent la première cause nationale.
+L’Economiste+ indique que « plus d’une semaine après la révélation des faits de viol dans un autobus à Casablanca, la vague d’indignation a révélé les dysfonctionnements de la société marocaine qui vont bien au-delà des questions féminines », soulignant que les Marocains, avec une lucidité extrême, ont fait le choix de ne pas banaliser cette affaire ni d’oublier son sens.
Le journal déplore que les partis politiques, dépassés par le fil des événements, « se contentent de tâtonner, de se placer en remorque d’une opinion publique particulièrement remontée, mais ne sont pas toujours au rendez-vous du changement que souhaite une majorité de Marocains ».
+Akhbar Al Yaoum+ relève que les réserves internationales nettes du Maroc se sont chiffrées à 209,9 milliards de dirhams au 11 août 2017, en repli de 13,5% par rapport à la même période un an auparavant.
D'une semaine à l'autre, ces réserves ont augmenté de 2,3%, précise la Banque Centrale, citée par le quotidien.
+L’Economiste+ rapporte qu’un programme national, d’une puissance totale installée de 15 MW-crête (PV), est en cours d’élaboration. Ce nouveau plan cible 100.000 ha et 20.000 exploitations sur une durée de 3 ans.
A en croire la publication, le coût global de ce programme est estimé à 2,5 milliards de dirhams. Sur cette facture globale, 1 milliard de dirhams sera destiné à la subvention du système photovoltaïque, tandis que 1,5 milliard de dirhams sera consacré aux subventions de l’irrigation par le Fonds de développement agricole (FDA).
Cité par le journal, le ministre de l’Énergie, Aziz Rebbah, affirme que « ce programme intervient dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de l’efficacité énergétique à l’horizon 2030. Un dispositif qui vient diversifier les sources d’énergie, tout en accordant la priorité aux énergies renouvelables qui devront représenter 42% de l’électricité produite à l’horizon 2020 et 52% en 2030 ».
+Al Ahdath Al Maghribia+ fait savoir que 190 clandestins marocains, dont huit femmes, ont été embarqués, samedi 26 août à partir de l’aéroport de Maâytiquia, à Tripoli, en Libye, à destination du Maroc.
D’après le quotidien, les deux vols directs de la compagnie libyenne Afriqiyah Airways, qui ont reconduit ces Marocains chez eux, ont été organisés sur intervention des hautes autorités marocaines. En effet, aussi bien ces clandestins que leurs familles à Fqih Bensalah et Beni Mellal n’ont jamais cessé de lancer un appel à l’aide au… retour.
De plus, ces derniers jours, plusieurs vidéos sont apparues sur les réseaux sociaux, montrant l’indescriptible calvaire de ces immigrés clandestins entre les mains des services libyens chargés de la lutte contre l’immigration illégale.
La publication rapporte que des passeurs véreux sont à l'origine des malheurs de cette colonie marocaine ayant échoué en Libye. Pays où elle a été conduite contre le paiement de 20.000 à 40.000 DH pour chaque candidat à l’immigration, soit entre 2.000 et 4.000 euros.
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