Société
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La conférence ouverte la veille, portant sur le rôle législatif que le Parlement panafricain (PAP) est appelé à jouer dans la résolution de la problématique de l’intégration politique et socio-économique du continent, mais également la visite de travail du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque africaine de développement (BAD), constituent les principaux sujets traités par les journaux camerounais parus mercredi.
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«Intégration de l’Afrique : plus loin, plus vite !» est la principale manchette du quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune (CT), à la faveur de l’ouverture la veille, dans la capitale, Yaoundé, de la conférence organisée sur le sujet et qui a pour thème : «La problématique de l’intégration politique et socio-économique du continent africain : le rôle du Parlement panafricain».
Aux délégués le président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, a dit qu’il leur appartiendra, une fois rentrés dans leurs pays respectifs, d’agir auprès des dirigeants et acteurs politiques nationaux afin qu’ils s’engagent davantage dans la mise en œuvre des recommandations attendues au terme de quatre jours de travaux.
En terme de contenu, énumère la publication, ces assises se pencheront sur le cadre juridique et institutionnel de l’intégration socio-économique, les valeurs partagées et l’intégration juridique, les voies pour l’accélération de la ratification et de la mise en œuvre des instruments juridiques de l’Union africaine (UA) et le protocole révisé du PAP.
Cameroon Tribune poursuit en indiquant que la rencontre s'interessera aussi au renforcement des capacités pour la nouvelle approche ''développementaliste'' de la gouvernance des ressources naturelles, la formulation des lois-types et l’intégration socio-économique, le rôle des grands programmes économiques dans l’approfondissement de l’intégration, le renforcement des capacités pour l’intégration régionale, ou encore la zone de libre-échange continental.
A la réalité, explique Le Jour, l’intégration, que tout le monde semble pourtant appeler de ses vœux, bloque du fait des égoïsmes, du manque d’esprit d’ouverture des dirigeants, d’un protectionnisme contre-productif pour des États qui gagnent pourtant à se mettre en symbiose pour mieux se développer.
Lasse des discours creux l’Union africaine, indique La Nouvelle Expression, monte désormais au créneau pour dénoncer ces individualismes qui, si rien ne bouge, maintiendront l’Afrique au rang de grand nain dans le concert des continents.
Sur le terrain de l’économie, CT fait état d’une ambiance cordiale, au premier jour des rencontres entre les experts de la BAD, du FMI et les officiels camerounais.
Plus qu’une mission de travail, il s’agit, explique InfoMatin, d’un audit sur les trois premiers mois du programme triennal signé entre le FMI et l’État du Cameroun en juin dernier, et qui porte sur un accord de prêt d’un montant de 390,4 milliards FCFA.
Les premiers constats des institutions financières sont rassurants, confirme Le Quotidien de l’Économie qui suggère toutefois d’attendre octobre 2017 pour s’assurer que le pays est resté dans les clous des conditionnalités, qui vont de la réduction du train de vie de l’État à une meilleur maîtrise du niveau d’endettement en passant par la rigueur budgétaire.
Ce qui n’est guère rassurant et dont s’étonne Mutations, ce sont les silences du gouvernement, face à la recrudescence des accidents de la route ayant fait au moins 50 morts en l’espace de deux semaines : en cette veille de rentrée scolaire, aucune réaction, aucune initiative du ministère des Transports, des services de gendarmerie ou de la police, dont les patrons sont souvent prompts à s’afficher lors des campagnes dites de prévention routière.
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