Société
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Le report sine die du référendum sur la révision de la constitution du 25 février 1992 est en couverture des quotidiens maliens de ce lundi de même que le procès du responsable du MUJAO Aliou Mahamar Touré.
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« Fin de la crise liée à la révision de la constitution du 25 février 1992, IBK renonce au projet référendaire pour l’intérêt supérieur de la Nation », écrit à la Une le quotidien privé l’Indépendant. Le confrère indique que le président a pris cette décision ce week-end pour quelques raisons : « réduire les divergences, sauvegarder un climat social apaisé et nouer un dialogue inclusif et dépassionné » sur le sujet.
Le quotidien public l’Essor propose l’adresse à la Nation au cours de laquelle IBK a sursis au projet de référendum, pendant que le quotidien privé les Echos retient cette phrase du président : ‘’pour le Mali, aucun sacrifice n’est de trop.’’ Le journal continue en estimant que ‘’IBK a enfin sifflé la fin de la partie en acceptant de surseoir à son projet de révision de la constitution. Le faisant, il endosse sa tunique de rassembleur appelé à jouer le rôle d’ainé sans être le plus âgé.’’
Le quotidien Indicateur du Renouveau s’intéresse au dialogue que IBK a promis d’engager après le sursis : « il me revient de prendre les dispositions pour engager un dialogue inclusif et dépassionné », indique-t-il dans son message à la nation.
La plupart des journaux se félicitent de la décision du président pendant que certains vont plus loin pour se demander quelle sera la suite. A la question : la révision constitutionnelle est-elle définitivement enterrée? Le quotidien Info-Matin, proche du parti au pouvoir, répond non. « IBK et la révision constitutionnelle : reculer pour mieux sauter », fait remarquer le journal.
Sur un tout autre plan, les journaux reviennent sur le verdict du procès de Aliou Mahamar Touré, ex-commissaire du mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’ouest MUJAO.
« Aliou Mahamar Touré condamné à 10 ans de réclusion », nous apprend l’Indépendant.
« Quatre ans après les faits, c’est un moment important pour les victimes qui ont pu participer au procès, et une première étape pour la justice de notre pays dans le traitement des crimes commis par les groupes islamistes contre les populations dans le nord du pays entre 2012 et 2013’’, renchérit Info-Matin.
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