Société
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La réalisation du budget 2017, la crise anglophone et la polémique au sujet de l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football 2019 trônaient en bonne place dans les colonnes des journaux camerounais parus mercredi.
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Plus de la moitié des projets inscrits au titre du budget d’investissement public (BIP) 2017 ont été réalisés au 1er trimestre, soit 52,83%, rapporte Le Quotidien de l’Economie qui se fonde sur les résultats de l’évaluation physico-financière effectuée par les services compétents du ministère de l’Économie, du Plan et de l’Aménagement du territoire.
Ce chiffre, répond en écho le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, est néanmoins en baisse par rapport à la même période en 2016 (56,84%), du fait notamment de la conjoncture économique difficile, mais aussi de l’insécurité qui persiste à l’Extrême-Nord et même dans la région de l’Est, frontalière avec la République centrafricaine.
Le budget de l’État se réalise dans un contexte de conjoncture économique et monétaire dans la sous-région, caractérisée par un ralentissement des activités économiques ayant conduit le gouvernement à signer un programme économique et financier avec le Fonds monétaire international (FMI), renchérit InfoMatin.
«Mais ces difficultés ne sont pas une fatalité. Car non seulement elles se justifient, mais encore des mesures sont prises pour les contourner ou les résoudre au mieux.»
Sur le front de la politique, et s’agissant de la crise anglophone, Le Messager dénonce «les gesticulations du gouvernement qui, incapable de prendre à bras le corps une situation qui se dégrade depuis une année dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, a entrepris d’envoyer des missions d’explication à l’étranger, tout en continuant à militariser ces zones frondeuses, en procédant à des arrestations arbitraires et autres intimidations.
«Les populations réclament aux pouvoirs publics, protection, sécurité, justice et paix sociale. Le gouvernement s’y attèle. Les forces de maintien de l’ordre et de sécurité sont déployées, les auteurs d’actes de vandalisme et autres atteintes à la loi sont interpellés et traduits devant les tribunaux. Curieux que les témoins des actes de déflagration sociale par des individus, exigent une libération sans condition des personnes interpellées et incarcérées par rapport à cette crise. Curieux que l’on parle d’arrestations arbitraires et de harcèlement des personnes pour des actes de vandalisme et autres violences», lui répond en écho InfoMatin.
Sous le titre «Issa Hayatou sort de sa réserve», Le Messager se fait le relais d’une déclaration faite la veille sur la radio nationale par l’ex-président de la Confédération africaine de football (CAF), au sujet des affirmations de son successeur, Ahmad Ahmad, selon lesquelles le pays ne sera pas prêt pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de la discipline en 2019.
«Personne ne peut dire que le Cameroun n’a rien. Ce n’est pas possible. Personne ne peut dire que le Cameroun n’a rien. Ce n’est pas possible.»
Et M. Hayatou de se dire particulièrement surpris, connaissant les rouages de la CAF. Ahmad Ahmad, selon lui, n’est pas obligé de faire ce que son prédécesseur a fait pendant 29 ans, mais il est au moins obligé de rester près de la logique et de la loi.
Le Malgache, constate Émergence, a été tellement maladroit que son 2ème adjoint, le Congolais Constant Omari, est obligé d’arrondir les angles pour éviter un incident diplomatique entre le Cameroun et la CAF.
Voilà donc Ahmad Ahmad bien recadré, ironise L’œil du Sahel qui espère qu’à l’avenir, le patron du football africain apprendra à tenir sa langue pour ne pas banaliser sa fonction.
Et Le Jour de reprendre à son compte les précisions de ce dernier : «Il n’y a aucune décision prise au Comité exécutif de la Caf visant à retirer l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun. Il n’y a aucune décision prise au comité exécutif de la CAF visant à retirer l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun. Les déclarations du président de la CAF étaient fondées sur des informations publiées par une certaine presse camerounaise. Il a répondu par rapport aux informations en sa possession.»
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