Société
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Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent leurs Unes à l’actualité partisane notamment après la démission du Secrétaire général du PAM, principale formation politique de l’opposition.
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Abordant la démission d’Ilyas El Omari, secrétariat général du Parti Authenticité et Modernité (PAM), +L’Economiste+ y voit « deux lectures possibles ». « La première est à son avantage : voilà une personnalité politique qui semble avoir le courage de mettre en sourdine ses ambitions de pouvoir pour les mettre en concordance avec des circonstances nouvelles. C’est un fait rare dans l’écosystème marocain pour ne pas être signalé ».
« La deuxième lecture est moins valorisante pour El Omari. Une partie de l’opinion avait nourri l’espoir qu’il puisse, avec un projet politique, dégommer le PJD. Il y a eu finalement les résultats d’octobre 2016 avec, certes, une bonne deuxième place, mais aux relents de victoire à la Pyrrhus. Non seulement Benkirane était toujours là, mais il pouvait continuer de manœuvrer à sa guise dans l’un des plus longs blocages politiques dans l’histoire du Maroc », écrit le journal.
+Al Ahdath Al-Maghribia+ estime que le seul espoir qui a « bien sonné à l’oreille des gens », en entendant la démission d’El Omari, c’est de voir les autres donner leurs démissions car, explique la publication, les citoyens sont impatients de se débarrasser des responsables qui ne sont pas en mesure d’ « innover », « ne veulent pas partir » et « prennent l’avenir du pays en otage ».
+Akhir Saâ+ cite une déclaration d’Ilyas El Omari qui a affirmé que sa démission du poste de secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité (PAM) est une décision personnelle « prise loin de toute surenchère politique » et « ne revêt pas un caractère conjoncturel ».
Selon lui sa décision de se retirer du secrétariat général s’appuie sur des « données objectives », ajoute la publication.
Sur un autre registre, +L’Economiste+ rapporte que le projet de loi sur la retraite des indépendants vient d’être transféré à la Chambre des représentants après sa validation par la deuxième Chambre.
Cette couverture attendue par une population estimée à 6 millions de personnes sera confiée à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Le régime sera par points, la cotisation se basera sur un revenu forfaitaire fixé par catégorie ou sous-catégorie et le départ à la retraite fixé à 65 ans. Les travailleurs indépendants pourront rester actifs jusqu’à 75 ans.
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