Société
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Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent leurs Unes à divers sujets notamment l’action du gouvernement, la loi relative aux travailleurs domestiques et les stratégies sectorielles.
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+Assabah+ souligne que le discours royal à l'occasion de la fête du Trône a enclenché une large campagne de mobilisation pour concrétiser les différents chantiers en respectant les délais de réalisation, relevant que le Maroc connaît depuis des mois des changements qui nécessitent une dynamique d’action pour traiter des priorités telles que l’enseignement, la santé, les infrastructures, les projets de proximité et le développement humain.
Les défis auxquels fait face le Maroc doivent être un catalyseur pour tous les responsables pour accélérer et intensifier les efforts, tout en restant à l’écoute des attentes et besoins de tous les citoyens, dans toutes les régions du Maroc.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ indique que l’entrée en vigueur de la loi relative aux travailleurs domestiques requiert plusieurs conditions, notamment l’adaptation de certaines dispositions du Code de travail, la protection des droits de maternité, l’affiliation à la CNSS et la couverture médicale de base.
Le journal estime que la non reconnaissance de l’âge de 16 ans comme seuil pour effectuer des travaux domestiques laisse la porte ouverte à l’exploitation des enfants, appelant à mettre en place des mécanismes de contrôle efficaces pour assurer de bonnes conditions de travail et appliquer les dispositions légales à l’encontre de l’employeur en cas de non respect du contrat de travail.
+L’Economiste+ déplore que les derniers chiffres du chômage sonnent comme un rappel douloureux et confirment que nous perdons de l’emploi dans des secteurs stratégiques comme pour l’industrie.
La publication note que « plusieurs dimensions de cette incapacité à transformer les investissements en points de PIB ont été soulignées avec véhémences ces derniers mois ».
Il explique que les stratégies sectorielles sont des aventures économiques où les ingénieries et les montages financiers comptent autant que les batailles de prérogatives et de territoires, appelant à apprendre à fonctionner en mode projet autour des chantiers structurants pour le pays.
Au registre cinématographique, +Al Massae+ rapporte que le président du Centre cinématographique marocain (CCM), Sarim Fassi Fihri, a indiqué qu'une enveloppe de 100 millions de dirhams a été allouée à l'aide publique à la production cinématographique étrangère.
Il a souligné que les productions étrangères devront dépenser un minimum de 10 millions DH (1 million de dollars) sur les dépenses éligibles, et passer au moins 18 jours de travail au Maroc.
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