Société
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Les quotidiens marocains parus ce vendredi consacrent de gros commentaires au paysage politique marocain et aux performances du secteur touristique.
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+L'Economiste+ affirme que le Roi Mohammed VI « s’est donné pour mission notamment de démocratiser l’Etat et la société. La démocratisation de l’Etat a commencé par des mesures institutionnelles et constitutionnelles. Le processus est déjà en marche. Néanmoins, pour donner tous ses fruits, ce processus a besoin de l’évolution parallèle de la société ».
La mise en œuvre de la décentralisation, la réforme de la Constitution, la réduction des inégalités entre les hommes et les femmes et l’organisation d’élections transparentes, entre autres, ont, jusqu’à présent, bien fonctionné, mais ce cercle vertueux « pourrait se pervertir si, au lieu d’être perçu comme un instrument d’évolution globale, il est au contraire vécu comme des signes de faiblesse de l’Etat », relève-t-il.
Perception obligatoirement fausse puisque seul un Etat fort, y compris la force de sa légitimité, peut absorber et valoriser sa décentralisation et sa démocratisation, estime-t-il.
+Al Ittihad Al ichtiraki+ indique que la vie politique au Maroc est meublée de positions opaques de certaines composantes politiques qui, souvent, tiennent un double langage, précisant que des partis politiques de la coalition gouvernementale, qui sont en charge des affaires publiques, empruntent un discours de l’opposition alors qu’ils pouvaient prendre des mesures gouvernementales conformes à leurs visions.
+Le Matin+ rapporte que le Parlement marocain a abrité une réunion d'urgence de la 25e Conférence de l'Union parlementaire arabe (UPA). À l'ordre du jour de cette réunion, l’examen de la situation dans la Ville sainte d’Al-Qods qui a vécu ces derniers jours au rythme des exactions israéliennes contre la population palestinienne.
Devant les participants, Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, a souligné le rôle des parlementaires arabes dans la défense d’Al-Qods et de ses habitants.
+L’Opinion+ relève que l’abattage clandestin fait ravage. 92% des viandes de volailles consommées au Maroc proviennent d’un circuit d’abattage illégal échappant à tout contrôle avec plus de 15.000 abattages effectués dans l’illégalité la plus totale.
Quelques 25 abattoirs modernes et aux normes produisent à peine 36.000 tonnes par an, sur un total de 420.000, précise-t-il.
+Al Ahdath Al Maghribia+ indique que malgré une conjoncture régionale difficile, le secteur touristique au Maroc a enregistré de bons résultats début 2017.
Le Maroc a accueilli quelques 3 millions de touristes au cours des quatre premiers mois de l'année en cours, soit une hausse de 10% par rapport à la même période de 2016, souligne-t-il.
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