Société
|
|
Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent leurs Unes à divers sujets dont la fiscalité des cliniques, l'action du gouvernement et le déficit de liquidité bancaire.
|
+L’Economiste+ affirme que la grille des pénalités qu’encourent les cliniques privées en cas de retard ou de sous-déclaration des honoraires versés aux médecins ou à d’autres prestataires a été « alignée sur le droit commun », faisant savoir que cette mesure « devrait pousser les praticiens à plus de transparence sur les revenus qu’ils gagnent de leurs prestations dans des cliniques privées ».
A l’évidence, la priorité n’est pas de « redessiner la grille des amendes qui, de toute façon, ne dissuadent personne, mais de lutter contre la dissimulation des revenus professionnels », estime-t-il.
+Rissalat Al Oumma+ revient sur l'action du gouvernement, notamment les visites que mènent les ministres dans les régions. Cette initiative conçue par le gouvernement est de nature à établir des principes d’une importance majeure dans la manière d’approcher les politiques publiques, indique l’auteur de l’article.
Il s’agit notamment d’établir un dialogue régulier avec les différents élus et responsables régionaux, de s’informer de près des problèmes dont souffrent les provinces et les régions, ainsi que des obstacles qui pourraient entraver l’évolution des projets, de communiquer avec les citoyens et de prouver que le Maroc est en mesure de faire aboutir le projet de la régionalisation avancée, explique l’auteur de l’article.
Au registre économique +Les Eco+ écrit que le creusement du déficit de liquidité bancaire a suscité des tendances haussières sur les taux monétaires. Selon la publication, qui synthétise une récente note réalisée par les analystes d’Attijari intermédiation, la détérioration du déficit de liquidité découle principalement de la baisse importante des réserves de change.
Celles-ci ont reculé de 15,5% pour s’établir à 206 milliards de dirhams au deuxième trimestre 2017, contre 244 milliards de dirhams à la même période de 2016.
Cette contre-performance trouve son origine dans les mouvements significatifs de sorties de devises avec notamment, d’une part, des achats massifs de devises étrangères pour des opérations de couverture de change, compte tenu des anticipations de la flexibilisation progressive du dirham et, d’autre part, le financement des acquisitions à l’étranger (Barclays en Egypte) et le remboursement d’un emprunt à l’international d’un montant de 500 millions d’euros, constate le quotidien. A cela s’ajoute le rehaussement des importations suite, notamment, à la hausse des prix des combustibles.
|
|