Société
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Pour exiger des meilleures conditions de vie et de travail, les médecins congolais observent une grève. A l’initiative du syndicat national des médecins de la RDC (SYNAMED), les hôpitaux publics s’assurent que le service minimum, jusqu’à satisfaction totale.
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Le mouvement d’humeur des médecins des hôpitaux publics se durcit. Dans une déclaration, le Syndicat des médecins de la République Démocratique du Congo (SYMECO), a appelé au maintien de la grève. Seulement le « service minimum » sera assuré malgré les négociations ouvertes ce lundi.
Le service minimum vise à faire pression au gouvernement qui «a la fâcheuse habitude de faire marche arrière ou de s’illustrer par la lenteur lorsqu’il n’est sous pression», explique Docteur Kabamba, le secrétaire du SYNAMED.
Au nombre des revendications à l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles, le SYNAMED cite l’application du taux de change actuel à la paie des médecins, l’inscription sur les listes des paies des médecins de Kinshasa qui ne sont pas encore rémunérés et les promotions en grades. A en croire le syndicat, le mouvement d’humeur prendra fin avec la validation par le Premier ministre, Bruno Tshibala, des conclusions des concertations en cours. Il prévient le durcissement du mouvement en cas d’échec des négociations.
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