Société
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L’échec du retour de l’Etat à Kidal, prévu hier, jeudi, date pourtant consignée dans un chronogramme validé par toutes les parties, est à la Une de la plupart des quotidiens maliens de ce vendredi, lesquels se sont aussi intéressés au front social qui enregistre de plus en plus de grèves.
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La date du 20 juillet n’a pas été respectée pour le retour, à travers l’opérationnalisation du mécanisme opération de coordination (Moc), de l’Etat à Kidal, ville du nord du Mali et fief des ex-rebelles. Les quotidiens maliens s’intéressent au pourquoi de cet échec.
‘’Opérationnalisation du Moc à Kidal le 20 juillet, les vraies raisons du blocage’’, titre le quotidien Info-Matin à sa Une.
Le quotidien gouvernemental l’Essor s’interroge aussi sur les ‘’les raisons du blocage’’.
Pour Info-Matin, les deux principales raisons de l’échec ont pour noms : ‘’le manque de confiance entre les mouvements armés qui conduit à une perpétuelle remise en cause des acquis ; la tension entre les mouvements armés (CMA et Plateforme)’’
Pour sa part l’Essor indique que ‘’le gouvernement a expliqué que la date du 20 juillet n’a pu être respectée à cause des affrontements entre les mouvements armées.’’
Il faut préciser que plusieurs ministres de la République étaient face à la presse hier jeudi pour faire le point sur la question. Face à ce énième retard ou raté dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation, l’Essor souligne : ‘’qu’il a été annoncé l’installation d’un observateur indépendant et d’une commission d’enquête internationale qui se pencheront sur les facteurs qui entravent la mise en œuvre de l’accord et détermineront les sanctions qui s’imposent.’’
Sur un autre plan, les quotidiens informent que le front social est de plus en plus agité. Après la grève de 72 heures des enseignants du supérieur en cours, ‘’les inspecteurs et contrôleurs du travail en grève illimitée à partir du 1er août’’, rapporte l’Indépendant. Ils revendiquent de meilleures conditions de vie et travail.
Ce fait divers à la Une de l’Indépendant mérite aussi d’être souligné : ‘’le véhicule de l’épouse de Soumaila Cissé, chef de file de l’opposition, vandalisé par des inconnus.’’
L’incident est survenu mercredi dans un quartier de Bamako. Le journal se pose la question suivante : ‘’s’agit-il d’un acte anodin ou d’une opération de règlement de compte politique ciblée ?’’ La réponse du journal coule de source : ‘’on pencherait volontiers pour la seconde hypothèse.’’
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