Société
|
|
|
Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la politique africaine du Maroc, le projet de loi organique relatif au Conseil national des langues et la crise d’Al Hoceima.
|
|
+Rissalate Al Oumma+ revient sur la politique africaine du Maroc. Evoquant la participation du Maroc au dernier sommet de l’Union africaine, qui s’est tenu à Addis-Abeba, le journal affirme que le Maroc avait voulu que sa participation soit positive et à valeur ajoutée qui consoliderait les perspectives de la promotion et du progrès du continent et contribuerait à l’aboutissement des agendas africains se rapportant à la paix, à la sécurité, à la stabilité et au développement.
Selon la publication, les efforts faits par le Maroc, et au premier chef les initiatives royales et la politique africaine du Marocont commencé à donner leurs fruits malgré toutes les tentatives désespérées menées par les adversaires de la Cause nationale.
+Al Ittihad Al Ichtiraki+ évoque le projet de loi organique relatif au Conseil national des langues et de la culture marocaine, déposé au Parlement. Le journal affirme que le parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) considère que la question de la langue est l’une des manifestations de la diversité culturelle, qui marque l’identité nationale et une question de société, car elle concrétise l’expression des différentes dimensions culturelle, historique, intellectuelle et environnementale de l’homme marocain.
L’USFP avait à maintes et maintes reprises appelé à se concerter avec les différentes compétences culturelles et créatives en vue d’élaborer une stratégie claire et précise visant le développement des secteurs de la production culturelle, intellectuelle, artistique et créative, tout en accordant un grand intérêt aux composantes linguistiques de la société marocaine, écrit la publication.
Bayane Al Yaoum s’intéresse à la situation à Al Hoceima. Le quotidien affirme que pour résoudre cette crise, il faudrait « se dégager de la cécité, mettre fin à l’hystérie rallumée aussi bien à Rabat qu’Al Hoceima et agir dans le calme ».
Il souligne la nécessité de bannir les « comportements puérils », abandonner les surenchères et punir quiconque aurait enfreint la loi, plaidant pour une approche globale et des mesures concrètes susceptibles d’augmenter la confiance et la tranquillité de la population.
+Le Matin+ rapporte que plus de 125 incendies se sont déclarés dans différentes régions du Royaume au cours des six premiers mois de 2017. Ces incendies ont provoqué la destruction de plus de 376 hectares, soit une moyenne de 3,2 hectares pour chaque incendie. Selon le Haut-commissaire aux Eaux et forêts et à la Lutte contre la désertification, cité par le journal, ce bilan demeure très positif dans la mesure où le taux de déclenchement des incendies a connu une baisse de 45% par rapport à la dernière décennie.
Au registre économique, +L’Opinion+ relève que le taux de croissance économique au Maroc devrait rebondir à 4,8% en 2017, grâce à une reprise « vigoureuse » dans le secteur agricole.
Selon le chef de la mission de consultation du Fonds monétaire international (FMI), Nicolas Blancher, cité par la publication, la croissance, hors agriculture, « s'accélérerait de manière modeste à 3,3% » (+0,2 point).
|
|
