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Cameroun Examens scolaires, mort mystérieuse d’un prélat et économie en Une des journaux camerounais


Société

Apanews | | Commenter |Imprimer

Une fin d’année scolaire tumultueuse avec une grogne des correcteurs d’examens officiels, la controverse qui s’éternise au sujet de la disparition encore non élucidée de l’évêque de Bafia ainsi que des sujets à caractère économique, ont constitué l’essentiel du menu des journaux camerounais parus mardi.

L’argent des correcteurs est porté disparu, selon Mutations : une semaine après les résultats du Brevet d’études du premier degré (BEPC), plusieurs enseignants attendent toujours d’être payés et menacent de bloquer les résultats du baccalauréat.


Les résultats de ce dernier examen sont effectivement bloqués, faute d’argent, acquiesce Le Jour qui dénonce de nouveau l’improvisation qui entoure chaque session d’examens officiels dans le pays depuis de nombreuses années.

Au sujet de la disparition mystérieuse de l’évêque de Bafia (Centre), Jean Marie Benoît Bala, dont le corps sans vie a été repêché des eaux du fleuve Sanaga le 2 juin dernier, la 11ème assemblée plénière de l’association des évêques d’Afrique centrale (ACERAC), ouverte la veille dans la capitale, Yaoundé, Emergence, qui a interrogé plusieurs prélats de la sous-région, en tire une conclusion ainsi résumée : «Ils exigent que les commanditaires du crime soient interpellés.»

«Les évêques disent détenir les preuves de l’assassinat», confirme Le Quotidien de l’Economie qui cite nommément le cardinal Christian Tumi mais aussi le président de la Conférence épiscopale nationale (CENC), Samuel Kléda.

C’est que, renchérit La Nouvelle Expression, le fantôme de Mgr Bala hante ladite rencontre : au-delà de tout le vocabulaire utilisé par la justice pour soutenir la thèse du suicide, les pairs du disparu, qui se disent sûrs de leur déclaration en invoquant l’assassinat, attendent du gouvernement camerounais la vérité sur les circonstances, la mise à nu des acteurs, des commanditaires et des complices de la mise à mort brutale du prince de l’Église.

Cette exigence aura du mal à être satisfaite, répond en écho InfoMatin qui, se fondant sur les résultats des deux examens qu’il a consulté des médecins légistes, dont un duo directement envoyé d’Interpol, la police internationale, répercute cette sentence des spécialistes : Jean Marie Benoît Bala Jean Marie Benoît Bala est mort de noyade.

Il s’agit maintenant de savoir, analyse cet autre quotidien à capitaux privés, si l’évêque s’est intentionnellement jeté dans l’eau ou s’il y a été étouffé, dans ce dernier cas, il s’agirait alors de l’œuvre de vrais professionnels du crime.

Sans un mot sur ce sujet brûlant, son confrère à capitaux publics Cameroon Tribune (CT), qui a également couvert la cérémonie d’ouverture de la 11ème ACERAC, préfère focaliser sur l’appel au dialogue interreligieux, les humains ayant été invités «à se laisser illuminer par la parole de Dieu, un Dieu qui ne fait pas de différence entre les hommes».

Même le représentant du chef de l’État à la cérémonie, le ministre René Emmanuel Sadi, a sagement esquivé la question, préférant se convaincre que «cette rencontre est une sorte d’éveil des consciences, puisqu’elle rappelle l’attachement aux valeurs de vie et de fraternité battues en brèche par les extrémistes».

Les nouvelles semblent moins stressantes sur le front de l’économie, si l’on en croit CamerPress le rachat, par Afriland First Bank du milliardaire camerounais Paul Kammogne Fokam, des actifs et du passif de la congolaise First International Bank (Fibank SA), tombée en faillite.

Plus simplement, désormais, les clients de l’ex-Fibank seront directement orientés vers le repreneur pour poursuivre avec leurs opérations, leurs droits étant garantis en même temps que ceux personnel cependant que tous les actifs toxiques, évalués à 36 millions de dollars US, sont confiés au liquidateur.

S’agissant du renouvellement des semences agricoles, CT se fait l’écho du le plaidoyer des parlementaires à l’endroit de l'Institut international d’agriculture tropicale (IITA), afin de rebooster le secteur à travers la recherche appliquée et le renouvellement des vergers dans les régions du Nord et de l'Extrême-Nord, durement frappées par la sécheresse, les calamités naturelles et l’insécurité due aux incursions terroristes de la secte islamiste Boko Haram.

Il s’agit en fait du renouvellement des stocks de semences de céréales, plus précisément du maïs, un appui de l’institut ayant permis aux paysans du Nigeria voisin, ayant abandonné l’agriculture à cause de l'insécurité, de revenir vers les champs avec des semences locales améliorées.



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