Société
|
|
Les quotidiens maliens de ce lundi traitement principalement des actes d’insécurité récemment perpétrés dans le pays, surtout dans ses parties centre et nord.
|
‘’Frontière Mali-Burkina, les forces armés maliennes ont repoussé une attaque terroriste à Benena’’, titre en manchette le quotidien Nouvel Horizon.
Le journal rappelle que l’attaque visait trois postes juxtaposés, à savoir celui de la police, de la gendarmerie et de la douane de la localité de Benena.
Le quotidien l’Indépendant, lui, indique que ‘’des minutions ont été saisies par l’armée’’, précisant que les ‘’5 assaillants sont venus à moto.
L’attaque n’a pas été revendiquée mais les journaux maliens soupçonnent les groupes djihadistes actifs dans cette partie du Mali d’être derrière cette attaque. Il s’agit du groupe ‘’Ansarou’’, du prédicateur burkinabè Malam Dicko ou le ‘’Front de libération du Macina’’ du prédicateur malien Amadou Koufa.
Toujours au plan sécuritaire, l’Indépendant nous apprend que ‘’deux forains ont été tués dans une attaque dans la zone d’Anderramboukane. Le journal déplore le fait que « les populations soient livrées à elles-mêmes» sur place tandis que L’Indépendant accuse les groupes armés signataires de l’accord, estimant que « les groupes terroristes et les mouvements signataires de l’accord y ont pignon sur rue. »
Pour boucler la boucle de ce chapitre sur la sécurité, revenons à Nouvel Horizon. Le confrère nous rappelle « la mort tragique d’un jeune couple et de leur bébé vendredi sur la route de Ségou. » Cet accident a fait le tour de réseau sociaux, indique le confrère que rappelle que « la mort du jeune couple et de leur progéniture a été constatée après que leur véhicule a percuté une autre voiture. ». Le couple se rendait à Ségou dans le centre du pays, l’autre véhicule accidenté arrivait dans le sens contraire.
Sur un autre chapitre, le quotidien Le Républicain se fait l’écho du déplacement du président de la République Ibrahim Boubacar Keita vendredi à Koulikoro pour la sortie de la 38ème promotion de l’Ecole militaire interarmes.
Le cortège du président a été forcé de s’arrêter par les femmes des ex-employés de l’huilerie, HUICOMA, de la ville parce que l’usine a licencié des travailleurs, les maris de ces femmes qui manifestaient pour faire savoir au président l’état de paupérisation dans lequel se trouvent les travailleurs licenciés depuis.
« Si le président Ibrahim Boubacar Keita est passé sans jeter un clin d’œil à ces dames, à son retour, il a été obligé de s’arrêter devant la détermination des épouses en détresse qui brandissaient des pancartes et banderoles’’, peut-on lire dans le Républicain.
Sorti de son véhicule, « IBK a versé de larmes » selon les témoins, rapporte le confère.
« Le Président IBK a rassuré les femmes de la cité de Meguetan (Koulikoro) qu’il va essuyer leurs larmes en ouvrant l’HUICOMA comme il l’avait promis lors de la campagne en 2013 » (campagne présidentielle), écrit le journal.
|
|