Société
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A l’initiative du Syndicat national des enseignants chercheurs (Snec-UOB), les activités au sein de l’Université Omar Bongo de Libreville sont suspendues. Cette cessation de cours se veut la manifestation du mal être qui règne au sein du corps enseignants.
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Pour réclamer le paiement des primes liées aux vacations et à la recherche vielles de 2014, les enseignants de l’UOB ont entamé un débrayage depuis le 3 juillet. Le mouvement selon les informations devrait durer toute une semaine, ou sinon jusqu’à l’obtention de la satisfaction de leurs revendications.
Cet arrêt de dispenser les cours aux apprenants a été décidé à l’assemblée générale extraordinaire tenue le 30 juin dernier. Ce, après avoir «examiné la restructuration du Snec-UOB et le retard lié au paiement des prestations des enseignants chercheurs», a expliqué Mike Moukala Ndoumou, président du Snec-UOB.
Le Snec, « a constaté que les budgets alloués à l’UOB sont non seulement en decrescendo, mais depuis 3 ans, et par rapport à d’autres établissements, la part qu’on lui accorde est infime et ne répond plus à ses attentes. C’est dans cette optique que depuis les années 2014-2015, 2015-2016, 2016-2017, les prestations de près de 400 enseignants chercheurs que compte l’UOB ne sont plus entièrement payées».
Ayant atteint le paroxysme de sa patience et considérant ce retard dans le paiement de leurs primes comme « une indifférence de la gouvernance universitaire vis-à-vis de leur noble entreprise», les enseignants ont décidé d’une suspension d’une semaine de toute activité pédagogique.
Ils ne comptent reprendre le chemin du plus grand temple su savoir qu’au paiement total des leurs prestations.
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