Société
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Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent le gros de leurs commentaires aux événements d’Al Hoceima, à la régionalisation avancée, et à la croissance économique nationale.
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+L’Economiste+ aborde les événements d’Al Hoceima. « Rabat n’est pas indifférent à ce qui se passe à Al Hoceima. Une logique de redécollage de la région est à l’œuvre et il faudra sans doute en mesurer le déploiement de manière méthodique », souligne le quotidien.
« Cette mobilisation exige cependant quelques prérequis. Un premier pas a été franchi en expurgeant la crise du Rif des sources de parasitage et de soupçons sur ses déterminants. Ils s’alimentent en partie de populisme et de zones de collusions avec les narcotrafiquants », explique-t-il, estimant que « la contestation ne doit cependant pas compliquer le dialogue et la phase de reconstruction ».
+Assabah+ revient sur la régionalisation avancée. La publication affirme que le gouvernement précédent avait « enfoncé la régionalisation avancée dans le marais des calculs politiques », faute de décrets d’application pour déterminer les attributions des présidents des régions, mettant en garde contre les conséquences fâcheuses d’un éventuel blocage des grands chantiers.
Les élites ont à tort imputé l’échec de la mise en œuvre de la régionalisation au ministère de l’Intérieur, alors que ce sont l’impuissance des élus à traduire le texte législatif dans les faits et l’absence d’initiatives pour éliminer les contraintes effectives qui font obstacle à la mise en application de cet immense chantier, explique-t-il, appelant les élus à mettre fin aux querelles dans les conseils.
Au registre économique, +L’Opinion+ relève que la croissance économique nationale a connu une amélioration au cours du premier trimestre de 2017 à 3,8%, contre 1,6% par rapport à une année plus tôt, soutenue particulièrement par l'important rebondissement de l'activité agricole.
Selon le Haut-Commissariat au Plan, cité par le journal, la valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, a augmenté de 12,1% durant la même période en 2017.
Pour sa part, +Al Bayane+ rapporte que la Fondation du Festival international du film de Marrakech (FIFM) a décidé de surseoir à la tenue de l'édition 2017 du Festival pour reprendre en 2018.
Cette décision a été prise "pour permettre au Festival d’aller de l’avant dans sa mission non seulement de promotion de l’industrie cinématographique marocaine, mais aussi d’ouverture vers les autres cultures, réalité incontournable de l’universalité du Septième Art", a expliqué la Fondation dans un communiqué à l'issue de son Conseil d’Administration et son Assemblée générale ordinaire.
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