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Maroc Diversité de sujets au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains


Société

Apanews | | Commenter |Imprimer

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent le gros de leurs commentaires au traitement de la situation de familles syriennes bloquées à la frontière entre l’Algérie et le Maroc, à l’action du gouvernement, aux enjeux de la recherche scientifique au Maroc, à la réforme de l’école et au développement du monde rural.

Bayane Al Yaoum revient sur le traitement de la situation de familles syriennes bloquées à la frontière entre l’Algérie et le Maroc. Pour des considérations humanitaires et à titre exceptionnel, le Roi Mohammed VI a donné ses Hautes instructions aux autorités pour traiter immédiatement la situation d’un groupe de 13 familles de nationalité Syrienne se trouvant à la frontière algéro-marocaine.



Cette démarche, outre qu’elle a étouffé les porte-voix de la propagande algérienne, consacre en principe l’attachement du Royaume aux valeurs des droits humains et se révèle un signe d’une "politique globale, humanitaire et responsable" dans le domaine de l’immigration, écrit la publication.

Cette initiative royale intervient alors que le Maroc est devenu un pays d’accueil des migrants et des réfugiés et s’expose par conséquent à de multiples pressions et contraintes, ce qui a conduit les Nations unies, le HCR et des milieux diplomatiques et des droits humains à louer les efforts assidus de Rabat au niveau de sa politique interne et externe relative à l’immigration, ajoute-t-il.

+Assabah+ s’intéresse à l’action du gouvernement. Le journal déplore que cinquante jours après l’installation du gouvernement, la plupart des Marocains « couvent un sentiment d’incertitude, de pessimisme et de frustration ».

Certes la raison semble liée aux protestations d’Al Hoceima, qui n’ont pas encore cessé malgré les offres présentées par le gouvernement aux populations et la volonté politique de trouver des solutions aux revendications sociales et économiques, cependant l’immobilisme touche d’autres secteurs qui n’ont aucun rapport avec les protestations dans cette région, notamment l’investissement, la santé, l’enseignement, l’emploi , l’administration, la justice, les prix et l’amélioration de la vie quotidienne, explique-t-il.

Les manifestations d’Al Hoceima auraient dû constituer une motivation pour le gouvernement afin de passer à l’action, accélérer le lancement des dynamiques de la réforme, mettre en œuvre la première partie de son programme et rendre la confiance aux citoyens dans le dynamisme de ce pays.



+La Vie Eco+ se focalise sur les enjeux de la recherche scientifique au Maroc. L’hebdomadaire déplore que les dépenses du Maroc en Recherche et Développement représentent moins de 1% de son PIB.

« Nos universités ne sont pas encore pleinement connectées au monde industriel et ne tirent pas profit ni contribuent activement à la dynamique. En dehors de quelques expériences isolées, nos universités ne sont pas encore devenues de vrais laboratoires pour venir en aide à l’industrie. La recherche est primordiale pour l’industrie et pour l’économie », estime-t-il.

« C’est la recherche qui permettra au Maroc de profiter du transfert de savoir-faire des grandes signatures qui viennent s’installer, aux entreprises marocaines de monter en gamme et de fabriquer à plus haute valeur ajoutée », ajoute-t-il.

Abordant la réforme de l’école, +Maroc Hebdo+ affirme que « sans une profonde réforme, il est vain d’escompter des résultats probants. Le nouveau responsable de ce département, Mohamed Hassad, mesure certainement cette exigence. (…) Sa méthode se veut pragmatique, secteur par secteur, dossier par dossier ».

« Pas de démagogie ni de populisme, ni du côté des partis coutumiers d’un discours de réforme mais qui n’en assument pas le coût politique et électoral, ni de celui des syndicats, souvent corporatistes et même conservateurs, ni enfin, des parents d’élèves, légitimement attachés à mieux d’école mais bien rétifs au changement », note-t-il.

+Challenge+ fait savoir que la première note au baccalauréat, obtenue cette année par une jeune fille issue d’un milieu modeste, « prouve que l’enseignement public n’est pas totalement malade et qu’il existe un extraordinaire potentiel chez nos enfants, surtout dans les milieux populaires ».

+Le Temps+ revient sur la décision de lancer le développement du monde rural. Le chef du gouvernement Saâd Eddine El Otmani avait annoncé que le gouvernement « élabore un programme ambitieux pour le développement du monde rural pour l’horizon 2022 doté d’une enveloppe de 50 milliards de dirhams », rappelle la publication.

« Différentes régions du Royaume sont concernées par cette approche territoriale qui aurait permis de dénombrer plus de 24.000 villages dans 1.253 communes ayant pour dénominateur commun des manques de toutes sortes: infrastructures, routes, eau potable, école, dispensaires, services de proximité (…). Reste à espérer deux miracles: que la machine s’emballe bien et que les populations concernées prennent vraiment la mesure de ce qui est en train de se faire pour le Maroc profond, en toute conscience et solidarité régionale », relève-t-il.

Au registre économique, +Finance News Hebdo+ indique que le patron de la Banque centrale « est très remonté contre le secteur bancaire. Les raisons de sa colère: la spéculation sur le dirham, avec notamment les banques à la manœuvre ».

« Et il est d’autant plus en colère et agacé qu’il se sent floué, lui qui, depuis que le processus de passage vers un régime de change flexible a été enclenché, a joué la transparence. Le gouverneur de la Banque centrale a ainsi tenu 14 réunions d’information avec le secteur bancaire, 12 avec les entreprises privées et de multiples autres avec tous les opérateurs concernés. Sa réaction actuelle est donc à la hauteur de sa déception », explique-t-il.



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