Société
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Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE a reçu en audience, le vendredi 23 juin 2017 à Ouagadougou, la section nationale du Comité international pour le Mémorial Thomas SANKARA.
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Conduite par son président, Monsieur Bernard SANOU, cette organisation mise en place en octobre 2016 à Ouagadougou, en présence de l’ancien Président du Ghana, Monsieur John Jerry RAWLINGS, de nombreux chercheurs et acteurs de la société civile, est allée s’acquitter d’un devoir de redevabilité envers le chef de l’Etat.
En effet, selon Monsieur SANOU, « suite au colloque qui a eu lieu au Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC), un programme avait été annoncé et la mise en œuvre devait être effectuée par le comité local du Comité international. Et depuis lors, des tâches devaient être faites, en l’occurrence l’acquisition de notre récépissé et un certain nombre d’activités menées, dont la dernière fut le lancement du projet architectural qui devrait nous permettre de nous acheminer vers la construction du mémorial. C’est donc un devoir pour nous, dans la mesure où nous avons le soutien du chef de l’Etat et de son gouvernement, de venir lui rendre compte de l’étape à laquelle nous nous trouvons, demander ses conseils et son soutien pour la poursuite de nos activités ».
Pour le président du Comité international pour le Mémorial Thomas SANKARA, les résultats négatifs de la contre-expertise sur l’ADN du Numéro un de la Révolution d’Octobre 1983 au Burkina Faso ne sont pas « une surprise » et cela ne change rien à la poursuite de la quête de la vérité sur la mort de leur idole : « Nous pensons que la justice a besoin d’éléments, nous pensons que cela n’est pas quelque chose de très important dans la manifestation de la vérité et la justice que nous devons rendre au Président Thomas SANKARA. C’est peut-être un moment de distraction que nous avons eu et cela est tout à fait normal. Il y a des avocats de part et d’autre et chacun fait son travail ».
Optimiste quant à la suite du dossier, le président du Comité international pour le Mémorial Thomas SANKARA, estime qu’il « ne s’agit que d’un parcours. Nous attendons que le juge d’instruction continue son travail et que nous puissions aller vers la manifestation de la vérité ».
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
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